PANDORUM
de Christian
Alvart
2009
Allemagne/Etats
unis
Avec
Dennis Quaid, Ben Foster, Antje Traue, Norman Reedus, Cam Gigandet
Science-
fiction
108
minutes
Budget :
33 000 000 dollars
Recettes
mondiales : 20 635 000 dollars
Edité
en blu ray chez M6 vidéo
Synopsis :
Vingt
deuxième siècle, aux confins de la galaxie…
Le
lieutenant Payton et le caporal Bower se retrouvent sur le vaisseau spatial
Elysium après avoir subi pendant 123 années un « hyper sommeil »
forcé, l’Elysium transportait plusieurs milliers d’occupants partis de la Terre
suite à une surpopulation ayant entrainé le chaos…
Payton
se rend compte qu’il faut activer un réacteur pour contrôler le vaisseau, il
guide Bower à distance afin d’accéder à la salle des machines, l’Elysium étant
gigantesque et comportant plusieurs niveaux…
De
fil en aiguille, le caporal Bower est attaqué par Nadia, une des survivantes,
elle lui explique que des mutants cannibales ont envahi les parties du vaisseau…
Les
deux personnes comprennent que la destination initiale de l’Elysium est la
planète Tanis, une des seules planètes ayant la même caractéristique que la Terre
et pouvant accueillir les réfugiés partis du système terrestre…
Alors
que Nadia et Bower retrouvent deux autres membres de l’équipage, ils sont pris
dans une attaque des mutants, et, pour ne rien arranger, Payton s’avère à
double face et les trahit, ses desseins étaient autres que ceux qu’il avait
évoqués à Bower…
Un
combat s’engage dès lors et une révélation finale époustouflante clôturera ce
long cauchemar !
Mon
avis :
Coproduction
américaine et allemande (le film a été tourné en studios à Berlin), « Pandorum »
est un métrage qui bénéficie de moyens colossaux, il s’agit d’un huis clos
spatial avec peu de protagonistes qui doivent survivre dans un labyrinthe de
couloirs et de conduits remplis de tuyaux, les décors ont été conçus par le
même technicien que pour « Aliens, le retour », sorti une vingtaine d’années
plus tôt…
Le
résultat est à la hauteur des espérances fixées par le réalisateur, un rythme
qui ne faillit pas, une ambiance sans cesse tendue et une claustrophobie
atmosphérique prégnante amplifiée par la présence des mutants cannibales qui
peuplent le vaisseau (héritiers de « The descent », avec un côté « Ghosts
of Mars »)…
Honnête
dans sa conception, « Pandorum » fonctionne par ricochets, chaque
plan en amenant un autre encore plus stupéfiant jusqu’à un dénouement sidérant
(la meilleure partie du film, selon moi)…
On
est en pleine science- fiction teintée d’horreur, la franchise de la
réalisation et la qualité de l’interprétation contribuent aisément à donner un
intérêt à « Pandorum », avec la dose de folie pure qu’il fallait pour
agrémenter le métrage…
Des
trucages colossaux et des moyens modernes donnent à « Pandorum » une
coloration SF proche des plus grandes productions du genre et le côté assez
bande dessinée séduira les geeks…
L’originalité
du scénario tient notamment dans ce terme « pandorum » en fait une
pathologie due à un hyper sommeil, qui rend ses victimes schizophrènes et
dangereuses, et qui peut faire des ravages en milieu clos (en l’occurrence le
vaisseau « Elysium »), cette trouvaille servira de tremplin et de
levier à l’histoire pour créer très vite un climat étouffant, à la fois pour le
spectateur comme pour les protagonistes…
Le
film n’a pas rencontré le succès escompté et s’est avéré déficitaire pour les
producteurs, ce qui est fort dommage, car il possède nombre de qualités et a
été conçu avec sérieux et honnêteté…
Quoiqu’il
en soit, je vous recommande « Pandorum » si vous avez apprécié la
saga des « Alien » ou les métrages de SF contemporains comme « Event
horizon », l’intrigue a de quoi satisfaire les aficionados friands de
fantastique intersidéral et même les spectateurs lambda amateurs de sensations
fortes seront comblés !
A
visionner absolument…
Note :
8.5/10
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