QUANTUM
OF SOLACE
de
Marc Forster
2008
Grande
Bretagne/Etats unis
avec Daniel Craig, Mathieu Amalric,
Olga Kurylenko, Gemma Arterton, Judi Dench
107
minutes
Action/Espionnage
Collection
James Bond
Budget :
200 000 000 dollars
Recettes
mondiales : 586 090 725 dollars
Synopsis :
Italie
et Bolivie, fin des années deux mille…
James
Bond, après avoir subi le décès de Vesper Lynd dans le précédent opus, cherche
à retrouver les commanditaires de son meurtre, qui étaient les alliés du
« Chiffre »…
Bond
va se confronter à Dominic Greene, un homme d’affaires milliardaire et
mégalomane qui passe un contrat avec la pègre bolivienne pour provoquer un coup
d’état…
Avec
l’aide de Camille Montes, une jolie brune, Bond veut mettre hors d’état de
nuire Greene…
Les
gangsters boliviens rivalisent de sadisme, la tâche semble particulièrement
ardue…
L’issue
du film se trouve en plein désert, alors que Bond doit libérer une jeune femme
et déjouer les pièges tendus par Greene…
Mon
avis :
Second segment avec Daniel Craig, après le flamboyant « Casino
Royale » dont il est la suite directe, après le décès de la superbe Vesper
Lynd, « Quantum of solace » adopte une tournure totalement
inhabituelle pour un segment de 007, puisque Marc Forster, le réalisateur,
prend le parti-pris d’une surenchère dans l’action, les vingt premières minutes
laissent le spectateur sur les rotules avec des séquences de collapse
cinématographiques, comme la gigantesque poursuite en voitures (et avec un
camion) ultra bourrine et la poursuite sur les toits en pierre rouge qui se
finit dans une chapelle en restauration sur des échafaudages, ça barde
complètement et le côté physique pour un Daniel Craig survolté est poussé à son
summum, dans une réalisation vrombissante qui allie effets numériques et
castagne bien réelle…
Ultra classe et ne lésinant sur aucun moyen financier pour appuyer son
propos, « Quantum of solace » s’avère une réussite indéniable,
dépassant même son prédécesseur, on assiste à du très grand spectacle, porté
par des seconds rôles (Mathieu Amalric en tête) crédibles et des décors
restitués de main de maitre (avec un lettrage différent sur l’écran pour chaque
lieu visité), bref, autant dire que l’on se régale et le côté corruption/mafia
bolivienne/pourris politiques semble tout à fait plausible, pimentant un
scénario déjà rondement mené…
C’est un pur plaisir et le rythme de l’action se déroule à deux cents à
l’heure, les James Bond girls sont sublimes, avec un côté latino vénéneux qui
ensorcelle ; les trouvailles techniques pullulent et les moyens colossaux
sont mis en œuvre pour le plus grand bonheur du bondophile, « Quantum of
solace » reste une œuvre majeure si l’on juge l’ensemble de la saga, il
est indéniable que cet opus marque d’une pierre blanche la série des 007, à la
fois robuste, surpuissant et tonique…
Injustement dénigré par certains critiques de films à sa sortie
(Jean-Baptiste Thoret le qualifiant de « Quantum of supplice »),
« Quantum of solace » est, c’est vrai, un segment des 007 qui
privilégie beaucoup l’action, et alors ? Ce n’est pas si grave si le
spectateur y prend toujours autant de plaisir, c’est vrai que le scénario est
relativement simpliste mais il n’empêche que la mise en scène efficace de
Forster fait occulter certains aspects schématiques du script…
En globalité, « Quantum of solace » tient la dragée haute dans
le panorama de la saga et il est évident que la qualité est bel et bien au
rendez-vous…
Une bombe de dynamisme à visionner sans faute !
Note : 9.5/10
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