jeudi 8 juin 2017

Quantum of solace de Marc Forster, 2008

QUANTUM OF SOLACE
de Marc Forster
2008
Grande Bretagne/Etats unis
avec Daniel Craig, Mathieu Amalric, Olga Kurylenko, Gemma Arterton, Judi Dench
107 minutes
Action/Espionnage
Collection James Bond
Budget : 200 000 000 dollars
Recettes mondiales : 586 090 725 dollars
Synopsis :
Italie et Bolivie, fin des années deux mille…
James Bond, après avoir subi le décès de Vesper Lynd dans le précédent opus, cherche à retrouver les commanditaires de son meurtre, qui étaient les alliés du « Chiffre »…
Bond va se confronter à Dominic Greene, un homme d’affaires milliardaire et mégalomane qui passe un contrat avec la pègre bolivienne pour provoquer un coup d’état…
Avec l’aide de Camille Montes, une jolie brune, Bond veut mettre hors d’état de nuire Greene…
Les gangsters boliviens rivalisent de sadisme, la tâche semble particulièrement ardue…
L’issue du film se trouve en plein désert, alors que Bond doit libérer une jeune femme et déjouer les pièges tendus par Greene…
Mon avis :
Second segment avec Daniel Craig, après le flamboyant « Casino Royale » dont il est la suite directe, après le décès de la superbe Vesper Lynd, « Quantum of solace » adopte une tournure totalement inhabituelle pour un segment de 007, puisque Marc Forster, le réalisateur, prend le parti-pris d’une surenchère dans l’action, les vingt premières minutes laissent le spectateur sur les rotules avec des séquences de collapse cinématographiques, comme la gigantesque poursuite en voitures (et avec un camion) ultra bourrine et la poursuite sur les toits en pierre rouge qui se finit dans une chapelle en restauration sur des échafaudages, ça barde complètement et le côté physique pour un Daniel Craig survolté est poussé à son summum, dans une réalisation vrombissante qui allie effets numériques et castagne bien réelle…
Ultra classe et ne lésinant sur aucun moyen financier pour appuyer son propos, « Quantum of solace » s’avère une réussite indéniable, dépassant même son prédécesseur, on assiste à du très grand spectacle, porté par des seconds rôles (Mathieu Amalric en tête) crédibles et des décors restitués de main de maitre (avec un lettrage différent sur l’écran pour chaque lieu visité), bref, autant dire que l’on se régale et le côté corruption/mafia bolivienne/pourris politiques semble tout à fait plausible, pimentant un scénario déjà rondement mené…
C’est un pur plaisir et le rythme de l’action se déroule à deux cents à l’heure, les James Bond girls sont sublimes, avec un côté latino vénéneux qui ensorcelle ; les trouvailles techniques pullulent et les moyens colossaux sont mis en œuvre pour le plus grand bonheur du bondophile, « Quantum of solace » reste une œuvre majeure si l’on juge l’ensemble de la saga, il est indéniable que cet opus marque d’une pierre blanche la série des 007, à la fois robuste, surpuissant et tonique…
Injustement dénigré par certains critiques de films à sa sortie (Jean-Baptiste Thoret le qualifiant de « Quantum of supplice »), « Quantum of solace » est, c’est vrai, un segment des 007 qui privilégie beaucoup l’action, et alors ? Ce n’est pas si grave si le spectateur y prend toujours autant de plaisir, c’est vrai que le scénario est relativement simpliste mais il n’empêche que la mise en scène efficace de Forster fait occulter certains aspects schématiques du script…
En globalité, « Quantum of solace » tient la dragée haute dans le panorama de la saga et il est évident que la qualité est bel et bien au rendez-vous…
Une bombe de dynamisme à visionner sans faute !

Note : 9.5/10







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire