MINISTRY, groupe d’Indus Métal Américain
Splittant en 2009, le groupe Ministry a débuté sa carrière au tout début des années 80 dans un genre complètement différent que celui qui fit sa gloire, le cold wave…
Sur des albums comme « Twelve inch singles » ou « Work for love » Jourgensen et Barker firent la joie des dance floors avec des titres comme « Everyday is Halloween » avec nappes de synthés à pléthore et rythmes disco ou pop !
Totalement avec inadéquation avec ce que connait le public d’eux !
En effet, dès 1988 leur carrière prend une toute autre tournure avec « Land of rape and honey » (littéralement le pays du viol et du miel) où les bougres s’attaquent à un Indus Brutal et martial avec (chose incroyable !) DEUX batteries !
La brutalité est radicalement de mise et le groupe s’impose alors comme leader du genre, défrayant la chronique avec des histoires de toxicomanie, mentionnant par exemple à qui veut bien l’entendre qu’ils se feraient payer par leurs producteurs en cocaïne, passant le plus grand temps de leurs activités à se shooter entre deux compositions d’albums !
Puis c’est l’escalade vers la violence sonique avec « The mind is terrible thing » et l’incroyable « Psalm 69 – a way to succeed and a way to suck eggs » de 1992 considéré comme leur meilleur skeud !
Des titres comme « Just one Fix » ou « Scarecrow » les propulseront au titre d’un des groupes les plus violents au monde ! surpassant certains autres combos de Métal pur dans la sauvagerie auditive !
Leur packaging est toujours très élaboré et les titres d’albums font également toujours dans la surenchère de jeu de mots … (exemples : « The dark side of the spoon » (1998), « Sphinctour » (leur live), « Greatest fits » (leur best of), ou l’énorme “Animositisomina” de 2003).
Après le décès de leur bassiste, Ministry se retrouve dans l’impasse et Jourgensen reste seul leader aux manettes !
Leur collaboration avec Jello Biafra sur LARD reste exemplaire, instaurant une déviance de leur style mixé avec du Thrash Metal du plus bel effet et le succès sera une nouvelle fois bien au rendez vous !
Payant le prix de leur anarchisme et de leur réfraction envers le gouvernement Bush ou pro Bush, Ministry mettra une pédale douce vers 2006 pour stopper net avec leur live « Adios Puta madre »…
Un groupe ultime, de référence et impossible à occulter via leur discographie déjantée et originale, qui reste indétrôné et indétrônable les années défilées…
Ministry est essentiel à écouter pour comprendre comment la musique Métal a pu évoluer aux Etats Unis !