LA
POUPEE DIABOLIQUE
de
Lindsay Shonteff
1964
Grande
Bretagne
avec Bryant Halliday, Yvonne Romain,
William Sylvester, Sandra Dorne
78
minutes
Fantastique
DVD
édité chez Artus films
aka Devil
doll
Synopsis :
Londres,
années soixante…
Mark
et Marianne, un jeune couple, se rendent à un spectacle avec Vorelli, un
hypnotiseur, ce dernier décide de convier Marianne à monter sur la scène, il l’envoûte…
Vorelli
donne ses spectacles avec une poupée
mannequin, il est également ventriloque !
Ses
représentations faisant sensation, Marianne décide de l’inviter à une fête
donnée chez sa tante, une richissime octogénaire…
Vorelli
a des ambitions vénales et souhaite, par le biais de son don, charmer Marianne
pour ensuite hériter de sa fortune…
Le
plan de Vorelli est machiavélique et la poupée cache un lourd secret !
Après
avoir enquêté , Mark comprend que Vorelli est un tueur en série, il essaie
de l’extirper de Marianne, il est peut- être déjà trop tard !
Et
si l’envoûtement de la poupée se retournait contre Vorelli ?
Il
dit lui-même que son « âme » se trouve dans le fameux mannequin…
Après
avoir trucidé ses assistantes, Vorelli est piégé !
La
poupée a perdu son influence et est désormais « libre » de toute emprise !
Mon
avis :
Méconnu
du public et demeuré inédit dans l’hexagone, « La poupée diabolique »
est un petit bijou du British horror qu’Artus films a eu l’excellente idée d’exhumer
et de sortir dans une édition DVD de toute beauté…
Shonteff
utilise le gimmick de la poupée et du ventriloque pour rajouter du mystère à
son histoire, l’effet de terreur fait mouche et le climat insolite qui règne
tout le long du film fascine autant qu’il effraie !
La
plastique des actrices est réellement sexuée, d’ailleurs Shonteff a émaillé son
métrage de plans dénudés et libidineux que l’on retrouve dans les bonus du DVD
(le montage américain rajoute un strip tease et un plan « top less »
que l’on ne retrouve pas dans le montage européen !)…
Shonteff
est très malin et connaît bien les ficelles de la peur au cinéma, il utilise
tout ce qui lui semble bon pour déployer un aspect baroque appuyé jusqu’au
dénouement, qui vire complètement dans
le fantastique !
Bryant
Halliday possède un charisme imparable et son personnage de Vorelli semble tout
droit sorti de films comme ceux de la Hammer, sorte de croisement entre « Le
cirque des vampires » et autres films de vampires, le vampirisme ici étant
remplacé par l’envoûtement via l’hypnose, mais il « vampirise » au
sens figuré ses victimes, puisqu’il pénètre dans leur inconscient pour mieux
les manipuler…
Le
duo qu’il forme avec le mannequin Hugo forme un binôme de l’effroi et quiconque
donnera sa confiance en l’un des deux se verra contraint à un funeste destin…
Très
original et au support inhabituel (la poupée), « Devil doll » possède
tous les atouts pour contenter le cinéphile fan d’ambiances insolites et
anxiogènes, à la réalisation honnête et appliquée et sans être un chef d’œuvre absolu,
le film reste très bien fait et mérite toute votre attention…
Note :
8/10
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