L’AVION
DE L’APOCALYPSE
d’Umberto
Lenzi
Italie/Espagne/Mexique
1980
Aka Incuba sulla citta contaminata
Aka Nightmare city
Aka l’invasion des zombies
Avec Hugo Stiglitz, Laura Trotter,
Francisco Rabal, Mel Ferrer, Maria Rosaria Omaggio, Stefania D’amario, Sonia
Viviani, Eduardo Fajardo
Grindhouse
film
85
minutes
Édité
en DVD chez Neopublishing
Synopsis :
Rome,
Italie, 1980…
Dean
Miller, un journaliste de télévision accompagné de son assistant caméraman doit
couvrir la venue d’un savant scientifique de renommée et se rend à l’aéroport
de la ville afin d’avoir l’exclusivité de l’information de l’éminent professeur…
L’avion
traverse une zone de turbulences suite à des radioactivités toxiques…
Arrivé
sur le tarmac, il en sort une horde de monstres mutants qui tuent tous les
militaires et forces de l’ordre venus sécuriser l’endroit, Dean parvient à s’échapper
de justesse…
Il
prévient de suite sa femme Anna, infirmière du grand hôpital de la ville alors
qu’elle est en pleine opération chirurgicale…
C’est
la panique totale, les monstres contaminant quiconque entre en contact avec eux…
Le
major Warren Holmes, un éminent militaire quitte inopinément sa femme, Sheila
et son supérieur, le général Murchison, semble dépassé par les événements…
Sa
fille Jessica est tuée ainsi que son petit ami…
Bon
gré mal gré et avec la ferme intention de sauver leurs peaux, Anna et Dean
quittent le centre de la ville et se réfugient dans une église située en
périphérie de la métropole…
Ils sont
bientôt assiégés par les zombies !
Mon
avis :
Dans
la même veine que ses cousins « Le Manoir de la terreur » d’Andrea
Bianchi et « L’enfer des zombies » de Lucio Fulci, « L’avion de
l’apocalypse » fait partie de la déferlante « films de zombies
grindhouse » de l’Italie des années 80, ici coproduite par des espagnols
et des mexicains (on hérite donc de l’inénarrable Hugo Stiglitz, acteur
mexicain alors qu’étaient pressentis Fabio Testi ou Franco Nero pour le rôle
principal)…
Soyons
nets, on est en plein nanar, un film mené à fond les bananes, racoleur comme
pas possible et aux effets sadiques et voyeuristes mais qui déclenche une
action, un levier dans la rapidité peu commun aux autres films de sa catégorie,
ça n’arrête jamais, dès les cinq premières minutes on est pris dans le feu du
film et il est difficile d’éteindre l’incendie…
Stiglitz
est aussi convaincant que Chuck Norris et la détermination qu’il met dans son
personnage frôle le zéro pointé, mais quel bonheur de voir ce barbu garder un
calme olympien dans les pires situations, rien que pour lui il faut voir le
film !
Les
militaires sont tous des abrutis avec mention à Francisco Rabal en major
libidineux qui n’en mène pas large face à la volcanique Maria Rosaria Omaggio,
superbe mais sous employée dans le film…
Les
passages dans le studio de télévision et dans l’hôpital font tout partir en
live mais Lenzi se démerde correctement pour tout coordonner et rendre crédible
son entreprise via un montage serré et une mise en situation efficace, il connaît
son boulot et ma foi, il le fait bien !
Les
zombies ont des maquillages proches d’excréments séchés et les effets gore
fonctionnent à merveille avec notamment une énucléation et des seins perforés,
on a même un zombi communiste qui se trimballe avec sa faucille, bref vous l’aurez
pigé « L’avion de l’apocalypse » c’est du lourd, du très lourd, à
ranger entre « Zombie » et « Les bronzés font du ski »,
idéal pour une soirée bières/pizza entre potes ou juste pour le fun, histoire
de décompresser !
Un
vrai must !
Note :
8/10
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