LE
MONDE NE SUFFIT PAS
de Michael
Apted
1999
Grande-Bretagne/Etats-Unis
avec
Pierce Brosnan, Sophie Marceau, Robert Carlyle, Denise Richards, Samantha Bond,
Robbie Coltrane, Judi Dench, John Cleese
Espionnage/action
128 minutes
Collection James Bond
aka The world is not enough
Chanson du générique par Garbage
Budget : 135 000 000 dollars
Recettes mondiales : 361 704 575
dollars
Synopsis
:
Bilbao,
après une entrevue pour un contrat qui tourne mal, Bond parvient à s’échapper ;
arrivé en Angleterre, il pourchasse sur la Tamise une mystérieuse femme brune
qui décède sur une montgolfière ; Robert King, un riche magnat du pétrole
est tué, Bond se rend à ses obsèques en Ecosse et fait connaissance de sa
fille, Electra…
Bond
pense qu’un traitre s’est infiltré dans le réseau de King et doit assurer la
protection d’Electra, cible potentielle…
Electra
fait visiter à Bond un chantier en construction en Azerbaijan où doivent être
installés des pipe lines sur plusieurs dizaines de kilomètres…
Victor
Zokas, dit “Renard », semble être le meurtrier de Robert King, avec l’aide
de ses sbires, il kidnappe Miss Moneypenny…
Bond
fait la rencontre de Christmas Jones, une doctoresse en nucléaire, qui s’y connaît
en désamorçage de bombes…
Electra
séduit Bond et ils couchent ensemble, mais en fait Electra mène un double jeu
et Bond comprend vite qu’elle fut en liaison avec Zokas (elle se trahit avec un
aphorisme qu’ils emploient tous les deux !)…
Bond
a une double mission : sauver Miss Moneypenny et mettre hors d’état de
nuire Zokas ; pour ce faire, il peut compter sur l’appui de Christmas…
C’est
alors que Zokas détourne un sous-marin nucléaire !
Mon
avis :
Avec
un démarrage à fond les gamelles (il a fallu pas moins de sept semaines de
tournage et trente-cinq bateaux utilisés pour la scène du prologue !), « Le
monde ne suffit pas » est, dans les récents James Bond, un des meilleurs !
Sophie
Marceau, dans son double jeu, est convaincante et se fait voler la vedette au
niveau sex-appeal par la canonique Denise Richards, vue dans « Starship Troopers »
et « Sex crimes », Brosnan n’a que l’embarras du choix pour ses James
Bond girls et l’acteur nous gratifie une nouvelle fois de ses prouesses
physiques et athlétiques (avec même une scène d’apnée anthologique !)…
« Le
monde ne suffit pas » est fabuleux niveau action, ça n’arrête pas, à ski,
en bateau, en sous-marin, en BMW, dans le tunnel d’un pipeline, tout est
exploré et exploité pour des péripéties rocambolesques qui font mouche et une
réalisation magnifique de Michael Apted qui connaît parfaitement son job et le
fait excellemment !
Robert
Carlyle, immense acteur vu, entre autres, dans « Trainspotting » ,
est ici le méchant, crâne rasé avec une balle logée dans la tête, qui ne lui
fait ressentir aucune douleur, il se révèle particulièrement sadique et antipathique
et offre un rebondissement de taille avec Electra, preuve que le scénario est
travaillé et qu’il évite les clichés, un bon point !
Les
paysages sont, une nouvelle fois, fabuleux, et la scène de l’avalanche est très
impressionnante, tout comme les séquences dans le sous-marin où tout semble
anéanti pour l’espoir de s’en sortir mais c’est sans compter sur James Bond qui
trouve toujours une solution…
La
trouvaille de la chaise de torture est intéressante et amplifie le côté pervers
du personnage incarné par Sophie Marceau ; l’idée du syndrome de Stockholm
donne à Electra une raison et une justification à sa façon de se comporter dans
le film, c’est un atout scénaristique très bien amené qui trouve plein argument
dans sa mini histoire d’amour avec James Bond…
Encore
une fois, le début vrombissant à 300 à l’heure bluffe le spectateur et le côté
jusqu’au- boutiste avec un Pierce Brosnan déchainé et fonçant comme un guépard
sur sa proie, a de quoi forcer le respect (les cascades de folie appuient l’action
et c’est un régal !)…
« Le
monde ne suffit pas » est un James Bond essentiel dans la saga, le titre
faisant référence à une citation entendue dans « Au service secret de sa
majesté », il fait figure d’un des segments de la saga le plus réussi et
reste encore, à ce jour, une référence…
A
visionner absolument !
Note
: 9/10
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