LE
CAVALIER ELECTRIQUE
De Sydney
Pollack
1979
Etats
Unis
Avec
Robert Redford, Jane Fonda, John Saxon, Wilford Brimley, Valérie Perrine,
Willie Nelson
Comédie
de mœurs
122
minutes
Aka
The electric horseman
Synopsis :
Etats-Unis,
fin des années soixante-dix…
Sonny
Steele est un champion de rodéo, il a conquis cinq fois le titre national et se
porte assez souvent sur la boisson ; passé son cinquième trophée, il
arrive souvent ivre pour effectuer ses prestations et ses amis et producteurs
commencent sérieusement à s’inquiéter…
Sonny
se reconvertit dans la publicité et devient l’emblème d’une marque de céréales
pour le petit déjeuner, il accumule les sorties pour faire vendre la marque de
son produit et devient connu de tous par les publicités dans les médias où on
le voit en première ligne…
Alice
Martin, surnommée Hallie, une journaliste, suit les pérégrinations de
Sonny ; un jour, à Las Vegas, Steele doit effectuer un show avec le cheval
Rising Star, il s’aperçoit que le cheval a été drogué pour augmenter ses
performances…
Très
en colère, Sonny part avec le cheval et quitte Las Vegas sans prévenir
personne !
Il
n’a qu’un objectif : ramener Rising star à la liberté, dans les canyons de
son origine, avec d’autres chevaux…
Hallie
suit Sonny et parvient à le retrouver…
Les
forces de police sont à leurs trousses car selon les producteurs, Sonny a
commis un vol…
Une
poursuite s’engage alors…
Mon
avis :
A la
lisière entre road movie, fable humaniste, pamphlet contre l’argent et le monde
des médias et conte naturaliste, « Le cavalier électrique » est
surtout une formidable leçon de vie portée par des acteurs fabuleux (Redford en
état de grâce et Jane Fonda parfaite), cette histoire iconoclaste nous transmet
sa sympathie dès le début et on s’attache instantanément au personnage de Sonny
Steele, mi-loser mi-héros de la cause animale, le film respire la bonne humeur
et l’empathie, il n’y a aucune violence et un humour prégnant tout le long…
Pollack
a repris sans le savoir (quoique…) la thématique du « Heureux qui comme
Ulysse » de Henri Colpi avec Fernandel, tourné quasiment une décennie
avant, c’est exactement la même histoire, avec ce retour à la nature voulu par
un homme entêté pour son cheval qu’il veut rendre heureux et faire retrouver la
LIBERTE…
Et
ça fonctionne au-delà de toutes les espérances ! Il se greffe une belle
histoire d’amour pour un beau récit plein d’émotion et de tendresse, Pollack,
très grand réalisateur, a une nouvelle fois tapé dans le mille avec une
réalisation efficace, des comédiens impeccables et un scénario limpide comme de
l’eau de roche…
Il
n’oublie pas d’agrémenter son métrage d’une course poursuite jubilatoire avec
des voitures de police et « Le cavalier électrique » démarre en
trombe (dès le générique, en cinq minutes, tout est dit et exposé sur le
personnage de Sonny Steele, le postulat est déjà placé !)…
« Le
cavalier électrique » est un film jovial et bon enfant, du pur bonheur
cinématographique et l’histoire est amenée juste comme il le faut, avec grand
talent et une profonde humanité…
Devenu
un classique depuis, c’est deux heures de plaisir et d’affection qui font du
bien au moral, toujours avec cette dérision et ce sens de la mise en forme sans
prise de tête…
Sur
le thème de la cause animale, c’est l’un des meilleurs films existant outre
Atlantique…
A
visionner absolument !
Note :
9/10
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