dimanche 16 avril 2017

L'homme au pistolet d'or de Guy Hamilton, 1974

L’HOMME AU PISTOLET D’OR
De Guy Hamilton
1974
Grande-Bretagne
Avec Roger Moore, Christopher Lee, Britt Ekland, Maud Adams, Hervé Villechaize, Clifton James
Aventures/espionnage
125 minutes
Collection James Bond
Budget : 13 000 000 dollars
Recettes mondiales : 97 600 000 dollars
Aka The man with a golden gun
Synopsis :
James Bond reçoit au MI6 un mystérieux courrier où se trouve une balle en or avec son nom de code 007 gravé dessus ; ses supérieurs pensent que l’origine de cette balle vient de  Francisco Scaramanga, un riche milliardaire qui vit sur une ile asiatique et dont la particularité physique est d’avoir un troisième téton sur le torse…
James Bond se rend à Beyrouth et parvient à dérober une autre balle en or, cachée dans le nombril de Saïda, une danseuse du ventre dans un restaurant, une bagarre s’ensuit mais Bond parvient à s’échapper…
Bond séduit Andrea Anders, la femme de Scaramanga ; avec Mary Goodnight, une de ses assistantes qui travaille aussi pour le MI6, Bond est pourchassé par des tueurs qui sont sous les ordres de Scaramanga…
Andrea Anders est tuée lors d’un match de boxe thaïlandaise et Scaramanga kidnappe Bond et Goodnight ; il les emmène dans son repaire, au large des côtes, sur une ile perdue…
Tric-Trac, le nain valet de Scaramanga les invite à passer à table…
Scaramanga explique à Bond qu’il a volé l’idée du scientifique Gibson, qui a créé une immense machine qui ressemble à un téléscope géant et qui lui permet de capter l’énergie solaire ; Scaramanga pense que son « invention » pourra supprimer l’utilisation et la consommation du pétrole…
Scaramanga propose à Bond de combattre en duel sur la plage, chacun avec son arme de prédilection…
Mon avis :
« L’homme au pistolet d’or » est un segment très singulier si on le compare aux autres James Bond, il y a moins de péripéties et pourtant le rythme est assez tonique, parfois le film patine, puis se remet en selle pour nous faire apprécier des séquences mémorables ; il est assez inégal dans son ensemble mais n’est pas dénué d’un certain charme, il y a juste deux pays qui sont mis en relief, Beyrouth et le Liban (le début assez court) puis Manaos et la Thaïlande, pas trop de poursuites (une en canoë motorisé, l’autre en voiture), bref, l’action est somme toute très simpliste et Guy Hamilton (dont ce sera la dernière réalisation d’un James Bond) semble s’être plus attardé sur les décors (magnifiques) et les seconds rôles (impeccable Christopher Lee, ce n’est pas rien !)…
Britt Ekland est charmante, tout comme Maud Adams, et le personnage de Tric-Trac, Hervé Villechaize, en nain (il mesure seulement un mètre dix) donne un côté insolite au film, qui, ma foi, se suit sans déplaisir…
Le personnage du gros shérif de Louisiane, touriste en villégiature en Thaïlande est, par contre, débile et insupportable, indigne d’un James Bond, avec ses répliques lourdingues et déplacées…
Dès le début, on comprend que « L’homme au pistolet d’or » ne sera pas un James Bond comme les autres, avec ces mannequins et ce palais des glaces, tous droits sortis d’une fête foraine, on est loin de « Moonraker » ou de « For your eyes only », même Roger Moore semble ne pas s’être trop foulé et parvient difficilement à donner la même impression que dans ses autres films…
Bref, « L’homme au pistolet d’or » est un James Bond en demie teinte qui pourra décevoir… ou pas !
Même si le spectacle est honnête, cela reste un des Bond que je préfère le moins, il manque ce petit quelque chose, cette étincelle que l’on retrouve dans les autres opus…
Il faut tout de même et évidemment le visionner, c’est un peu une mise en bouche des suivants, où là, on allait prendre beaucoup plus de plaisir…
« L’homme au pistolet d’or », de par son originalité et son atypisme, décevra les fans des actioners 007 mais contentera les puristes de la saga…
Note : 8/10






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