L’HOMME
AU PISTOLET D’OR
De
Guy Hamilton
1974
Grande-Bretagne
Avec
Roger Moore, Christopher Lee, Britt Ekland, Maud Adams, Hervé Villechaize,
Clifton James
Aventures/espionnage
125
minutes
Collection
James Bond
Budget :
13 000 000 dollars
Recettes
mondiales : 97 600 000 dollars
Aka The man with a golden gun
Synopsis :
James
Bond reçoit au MI6 un mystérieux courrier où se trouve une balle en or avec son
nom de code 007 gravé dessus ; ses supérieurs pensent que l’origine de
cette balle vient de Francisco Scaramanga,
un riche milliardaire qui vit sur une ile asiatique et dont la particularité
physique est d’avoir un troisième téton sur le torse…
James
Bond se rend à Beyrouth et parvient à dérober une autre balle en or, cachée
dans le nombril de Saïda, une danseuse du ventre dans un restaurant, une
bagarre s’ensuit mais Bond parvient à s’échapper…
Bond
séduit Andrea Anders, la femme de Scaramanga ; avec Mary Goodnight, une de
ses assistantes qui travaille aussi pour le MI6, Bond est pourchassé par des
tueurs qui sont sous les ordres de Scaramanga…
Andrea
Anders est tuée lors d’un match de boxe thaïlandaise et Scaramanga kidnappe
Bond et Goodnight ; il les emmène dans son repaire, au large des côtes,
sur une ile perdue…
Tric-Trac,
le nain valet de Scaramanga les invite à passer à table…
Scaramanga
explique à Bond qu’il a volé l’idée du scientifique Gibson, qui a créé une
immense machine qui ressemble à un téléscope géant et qui lui permet de capter
l’énergie solaire ; Scaramanga pense que son « invention »
pourra supprimer l’utilisation et la consommation du pétrole…
Scaramanga
propose à Bond de combattre en duel sur la plage, chacun avec son arme de
prédilection…
Mon
avis :
« L’homme
au pistolet d’or » est un segment très singulier si on le compare aux
autres James Bond, il y a moins de péripéties et pourtant le rythme est assez
tonique, parfois le film patine, puis se remet en selle pour nous faire
apprécier des séquences mémorables ; il est assez inégal dans son ensemble
mais n’est pas dénué d’un certain charme, il y a juste deux pays qui sont mis
en relief, Beyrouth et le Liban (le début assez court) puis Manaos et la
Thaïlande, pas trop de poursuites (une en canoë motorisé, l’autre en voiture),
bref, l’action est somme toute très simpliste et Guy Hamilton (dont ce sera la
dernière réalisation d’un James Bond) semble s’être plus attardé sur les décors
(magnifiques) et les seconds rôles (impeccable Christopher Lee, ce n’est pas
rien !)…
Britt
Ekland est charmante, tout comme Maud Adams, et le personnage de Tric-Trac,
Hervé Villechaize, en nain (il mesure seulement un mètre dix) donne un côté insolite
au film, qui, ma foi, se suit sans déplaisir…
Le
personnage du gros shérif de Louisiane, touriste en villégiature en Thaïlande
est, par contre, débile et insupportable, indigne d’un James Bond, avec ses
répliques lourdingues et déplacées…
Dès
le début, on comprend que « L’homme au pistolet d’or » ne sera pas un
James Bond comme les autres, avec ces mannequins et ce palais des glaces, tous
droits sortis d’une fête foraine, on est loin de « Moonraker » ou de
« For your eyes only », même Roger Moore semble ne pas s’être trop
foulé et parvient difficilement à donner la même impression que dans ses autres
films…
Bref,
« L’homme au pistolet d’or » est un James Bond en demie teinte qui
pourra décevoir… ou pas !
Même
si le spectacle est honnête, cela reste un des Bond que je préfère le moins, il
manque ce petit quelque chose, cette étincelle que l’on retrouve dans les
autres opus…
Il
faut tout de même et évidemment le visionner, c’est un peu une mise en bouche
des suivants, où là, on allait prendre beaucoup plus de plaisir…
« L’homme
au pistolet d’or », de par son originalité et son atypisme, décevra les
fans des actioners 007 mais contentera les puristes de la saga…
Note :
8/10
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