TUER
N’EST PAS JOUER
De John
Glen
1987
Grande Bretagne
Avec Timothy Dalton, Maryam d’Abo,
Joe Don Baker, Jeroen Krabbé, Desmond Llewelyn, Art Malik
Espionnage/action
131
minutes
Collection
James Bond
Chanson
du générique interprétée par A-Ha
Aka The living daylights
Budget : 40 000 000 dollars
Recettes mondiales : 191 185 897
dollars
Synopsis :
Gibraltar,
fin des années quatre vingts…
En
mission à bord d’un avion militaire, Bond et deux autres agents du MI6 sautent
en parachute pour une mission test, les deux autres agents sont tués mais Bond
parvient à s’en sortir in extremis…
Bratislava,
Bond doit surveiller un officier menacé de mort ; durant un concert de
musique classique, Bond flashe sur la violoncelliste, Kara Milovy ; l’officier
échappe à un attentat, mais en fait son assaillante n’est autre que la
violoncelliste, Bond a volontairement refusé de la tuer lors de l’embuscade
pendant qu’il la surveillait !
Bond
fait passer l’officier de l’autre côté du rideau de fer par le biais d’une
soute dans un pipe-line à vitesse rapide…
Bond
veut démasquer Kara mais il se rend compte qu’elle est innocente et que son
mari, le général Georgi Koskov, l’a manipulée…
Bond
et Kara sortent ensemble et s’enfuient ; après une poursuite, ils se
retrouvent en Afghanistan, ils seront capturés et devront éviter que le trafic
d’armes s’amplifie…
Emprisonnés,
ils parviennent à s’échapper et délivrent, dans leur fuite, un responsable des
moudjahidines…
Ce
dernier va bien les aider pour combattre Koskov, bien déterminé à éliminer Bond
et Kara !
Mon
avis :
Premier
James Bond avec Timothy Dalton, ce « Tuer n’est pas jouer » est un
pur régal, ça déménage dès l’entame et les moyens mis à disposition sont
colossaux, les scènes aériennes (celle du début et celle, finale) sont à couper
le souffle, on se demande encore comment elles ont pu être mises en scène, les
cascadeurs sont vraiment expérimentés car cela n’a pas dû être facile !
Et
puis il y a la magnifique Maryam d’Abo (vue dans « X Tro »), elle est
superbe et donne une touche de féminité en tant que James Bond girl, c’est sans
doute une des plus belles et les plus classes de toute la saga ; des séquences
particulièrement inventives ponctuent le film (la sacoche du violoncelle
utilisée comme une luge, la voiture bourrée de gadgets, l’évasion de la prison
en Afghanistan) et c’est un vrai régal, les deux heures dix minutes passent
comme une flèche et à vitesse grand V, tout comme l’action, ininterrompue !
C’est
John Glen qui est aux commandes et « Tuer n’est pas jouer » est le
digne héritier de « Rien que pour vos yeux » il figure dans le top
ten des meilleurs James Bond, je crois bien que le savoir-faire de John Glen
fait de lui le meilleur réalisateur de tous les 007, il n’y a pas photo, c’est
lui qui nous a délivré les meilleures perles de la saga du célèbre agent secret…
Toujours
ces paysages magnifiques et variés, toujours ces passages dantesques, toujours
ce rythme de folie et toujours l’exploitation des charmes des James Bond girls,
juste comme il faut, il est indéniable que c’est John Glen qui maitrise le
mieux pour réaliser les James Bond et pourtant ce n’était pas chose aisée, John
Glen est aux James Bond ce que Spielberg est aux « Indiana Jones »,
il est là pour faire le bonheur du spectateur et ça fonctionne à 100 %.
Le plaisir
est encore une fois au rendez-vous et « Tuer n’est pas jouer », outre
un scénario lisible et captivant, donne une nouvelle fois une pierre à l’édifice
du mythe de James Bond, rendant crédible et attachant Timothy Dalton, la chose
n’était pas aisée de prendre la relève de l’illustre Roger Moore qui fut une
figure incontournable de 007…
Impeccable
à tous les niveaux, «Tuer n’est pas jouer » est un délice à visionner sans
la moindre modération !
Note
: 9.5/10
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