LES
DIAMANTS SONT ETERNELS
De Guy
Hamilton
1971
Grande
Bretagne
Avec Sean Connery, Jill St John, Lana
Wood, Charles Gray, Bruce Glover
Espionnage/action
120
minutes
Collection
James Bond
Chanson
du générique interprétée par Shirley Bassey
Aka Diamonds are forever
Budget : 7 200 000 dollars
Synopsis :
Japon,
début des années soixante-dix…
James
Bond combat des assaillants avec pour seul but de retrouver la trace de
Blofeld, le chef présumé du SPECTRE, qu’il avait quitté à la fin de « Au
service secret de sa majesté », que tous croyaient morts mais qui s’avère
être toujours en vie…
Bond
doit retrouver des diamants que Blofeld convoite car ce dernier peut s’en
servir comme matières premières pour concevoir un rayon laser surpuissant qui
pourrait détruire la ville de Washington, Blofeld ayant, au préalable, détourné
un satellite dans l’espace…
Las
Vegas, Bond séduit la belle Tiffany Case lors d’une partie au casino, mais c’est,
Plenty O’ Toole, une jeune femme au décolleté avantageux qui va le piéger, elle
l’allume et l’emmène dans une chambre de l’hôtel du casino où l’attendent des
hommes armés…
Bond
s’en sort une nouvelle fois et parvient à remonter ses pistes pour en déduire
que Blofeld a élu domicile au dernier étage d’une tour de Las Vegas qui
appartient au responsable des casinos… Bond escalade la tour en passant par l’ascenseur !
Il
est capturé et Tiffany Case, allié de Blofeld au début, l’aide en lui
fournissant la cassette audio qui doit servir à Blofeld pour détourner le
satellite…
Envoyés
sur une plate-forme en pleine mer, Bond et Tiffany ont peu de temps pour
empêcher la catastrophe…
Mon
avis :
Suite
directe de son prédécesseur tourné deux ans plus tôt (« Au service secret
de sa majesté » en 1969) puisqu’on retrouve de nouveau sous les traits du « méchant »
Blofeld, ennemi juré de James Bond, « Les diamants sont éternels »
est un segment très important de la saga qui figure comme clef de voûte de
toute la série, avec un Sean Connery en très grande forme, le film multiplie
les scènes d’action et de bagarre et bénéficie d’une recherche dans les effets
spéciaux, certes kitsch, mais qui culminent dans la dernière demie heure…
Les
personnages féminins ne sont pas du tout potiches et donnent du relief à l’intrigue,
prenant partie intégrante dans la continuité de l’histoire (le passage de la
station-service, les combats acrobatiques avec les deux donzelles sbires de
Blofeld, le décolleté affriolant de Plenty, piège libidineux pour Bond), ça n’arrête
pas une minute et ce, pour le plus grand bonheur du spectateur !
L’enjeu
avec le satellite dans l’espace sera repris dans « Moonraker » et les
scénaristes nous ont pondu une histoire délirante qui n’a pour seul prétexte
que celui de divertir…
Le
début se fait à fond les bananes et l’astuce du réalisateur fait que nous ne
voyons pas le visage de James Bond même si on se doute instantanément qu’il s’agit
de lui !
Les
bagarres sont inhabituellement très violentes et bien réglées, la chorégraphie
des bourre pifs est efficace, surtout lors de la séquence sur le bateau et lors
de la rixe anthologique dans l’ascenseur (modèle de timing qui prouve vraiment
la qualité de la série des James Bond, qui n’a rien à envier aux films dits « traditionnels »)…
Bref,
ça déménage et cette fois, Bond a bien pris ses marques via Sean Connery, son
charme et la classe qu’il dégage en font l’incarnation absolue de 007…
Connery
cèdera sa place à Roger Moore pour l’opus suivant « Vivre et laisser
mourir » mais lui donne déjà un sacré pédigrée avec une gageure certaine
qu’il aura pour endosser le personnage de l’agent secret…
Quoiqu’il
en soit « Les diamants sont éternels » est un monument et figure dans
le peloton de tête des meilleurs films de la saga !
Immanquable !
Note
: 9.5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire