mardi 15 juillet 2025

REC de Jaume Balaguero et Paco Plaza, 2007

 

REC

De Jaume Balaguero et Paco Plaza

2007

Espagne

Avec Manuela Velasco, Pablo Rosso, Jorge Serrano, Ferran Terraza, David Vert

78 minutes

Horreur/found footage

Synopsis :

Espagne, Barcelone, fin années 2000…

Angela Vidal est une journaliste qui anime l’émission télé « Pendant que vous dormez ».

Accompagnée par son collègue caméraman, Angela doit faire un reportage sur les pompiers de la ville…

A peine installée dans la caserne, Angela est alertée par une urgence, une vieille dame fait une crise de démence au sein d’un immeuble ; Angela suit les pompiers et se rend sur les lieux !

Ce qu’elle va découvrir dépasse l’entendement…

Tristana Medeiros, une enfant possédée par le diable, a contaminé tous les occupants de l’immeuble et la police a mis tout le monde en quarantaine…

Une lutte sans merci s’engage alors et Angela va vivre une plongée dans l’horreur !

Mon avis :

Immense succès et film incroyable, « REC » est une réussite absolue, c’est un classique du « found footage » et un film d’horreur et de possession qui met vraiment mal à l’aise…

Tous les acteurs (Manuela Velasco en tête) sont impliqués et le rythme ne faiblit jamais !

Après un démarrage pépère tout va partir en live et plus le film avance, plus la sensation de « piège » s’accentue…

Le dernier quart d’heure est étouffant et la découverte du magnétophone et des coupures de journaux fait dresser les poils, on s’est faits avoir et le talent du duo Balaguero/Plaza est clair et net, le pari de foutre la trouille est rempli haut la main !

Ça barde et c’est effrayant, un film espagnol de cette trempe ça n’arrive pas souvent et c’est à saluer…

Régulièrement ponctué de séquences gore, « REC » est stressant et il faut s’armer du plus grand courage pour le visionner jusqu’à son issue ; il n’est pas exclu de sursauter plusieurs fois lors de certains passages…

Une pure tuerie, tout cinéphile se doit de l’avoir vu !

PS : Manuela Velasco est très mimi

Note : 9/10




samedi 5 juillet 2025

2019 après la chute de New York de Sergio Martino, 1983

 

2019 APRES LA CHUTE DE NEW YORK

De Sergio Martino

1983

Italie

Avec Michael Sopkiw, Valentine Monnier, Anna Kanakis, George Eastman, Edmund Purdom

SF post apo spaghetti

95 minutes

Blu ray édité chez Studio canal

Synopsis :

Ville de New York et Alaska, en 2019 après un apocalypse nucléaire qui a tout ravagé…

Parsifal, un guerrier, est mandaté par le président de la confédération pour une mission extrêmement périlleuse…

En effet, l’explosion atomique a rendu toutes les femmes stériles !

Toutes sauf une !

Parsifal doit la retrouver absolument et la ramener à la base d’Alaska…

En échange, il gardera la vie sauve et embarquera dans une expédition avec le président ; pour l’aider, on lui adjoint deux mercenaires, les voilà partis dans leurs recherches !

Très vite, Parsifal va devoir affronter mille et un dangers, avec des irradiés, des rats, des hommes singes et surtout la horde des Euraks, salopards de la pire espèce, eux aussi à la recherche de la dernière femme féconde…

Combats, fusillades, endroits hostiles et personnages glauques vont ponctuer les pérégrinations de Parsifal et ses acolytes et il fera connaissance d’une jolie blonde dont il tombera amoureux…

Malgré une issue pour le moins énigmatique, la partie sera loin d’être gagnée…

Mon avis :

« 2019 après la chute de New York » est un film culte de Sergio Martino, il figure dans la liste des meilleurs du genre !

Ultra efficace avec des séquences gore sans arrêt (maquillages 4 fromages comme seuls les Italiens savent torcher), c’est vraiment un beau bordel un LOL total ! le père Martino nous pompe allègrement « Mad Max 2 », « New York 1997 » et cerise sur le gâteau même « La planète des singes », les acteurs semblent paumés (Eastman hirsute et barbu, Sopkiw aussi expressif qu’une armoire IKEA et la pauvre Valentine Monnier se demande bien ce qu’elle fout là dedans), et pourtant l’action fonctionne plein pot et le spectateur cinéphile fan de  nanars y trouvera son compte et appréciera le spectacle sans difficulté…

C’est un vrai festival et Martino ne recule devant rien pour attirer l’attention ; avec peu de moyens financiers mais grâce à des astuces (surtout un montage nerveux) ça gagne indéniablement en efficacité et à aucun moment on ne s’ennuie !

Bref, on se régale et c’est du « no limits » niveau gore et action, de la SF ritale croustillante comme on les aime, on est en 1983, plein âge d’or du bis où règnaient les cadors du genre (sf spaghetti), c’était super rentable et les bougres l’avaient compris et savaient y faire !

Et maintenant c’est le mimi c’est le rara c’est le miracle, en 2025 on le trouve en blu ray 4 K (qui l’eut cru ?) donc aucune excuse pour les retardataires, foncez et procurez vous « 2019 après la chute de New York », c’est du caviar en barres !

Note : 7.5/10




vendredi 27 juin 2025

MISERY de Rob Reiner, 1990

 MISERY

De Rob Reiner
1990
Avec James Caan, Kathy Bates, Lauren Bacall, Richard Farnsworth, Frances Sternhagen
Thriller psychologique
107 minutes
D’après le roman de Stephen King
Synopsis :
Romancier à succès, Paul Sheldon est le créateur de la saga Misery, série de romans “à l'eau-de-rose”, mais, pour son dernier roman, il a décidé de faire mourir son personnage qui lui a apporté le succès afin de passer à autre chose. Désireux de se concentrer sur des histoires plus sérieuses, il écrit dans un chalet du Colorado un manuscrit pour un nouveau roman qui, il l'espère, lancera sa nouvelle carrière. Il prend ensuite le volant de sa voiture, une Ford Mustang 1965, sous un blizzard, pour regagner New York. La visibilité sur la route étant presque nulle, il finit par avoir un accident. Inconscient, il est secouru par Annie Wilkes, une infirmière admiratrice de Misery qui le ramène chez elle.
(source : Wikipedia)
Mon avis :
Attention ! pure bombe ce film !
Adapté d’un roman de Stephen King, « Misery » est une incontestable réussite ; un duo avec deux acteurs vraiment impressionnant et une ambiance à la Hitchcock avec des passages dotés d’un suspense à couper le souffle…
Kathy Bates (même nom que Norman) excelle dans son rôle de psychopathe et très vite le spectateur prend peur à chacune de ses apparitions !
James Caan n’en mène pas large face à sa geolière et il essaie de trouver des subterfuges mais ça rate quasiment tout le temps, malgré une fin sanglante et douloureuse (FX signés Greg Nicotero, un habitué du gore)…
Ça barde méchamment et la mise en scène de Rob Reiner est implacable et impeccable, on est captivés du début à la fin, « Misery » c’est monstrueux !
Je vous laisse découvrir un film hors des normes et qui se savoure avec délectation, tout est taillé au millimètre près niveau scénario et les deux comédiens sont sur un nuage, impliqués et en pleine adéquation dans leurs personnages, tout est crédible et Rob Reiner se régale à nous torturer mentalement, tout comme Caan l’est physiquement ; c’est sans doute une des meilleures adaptations d’un roman de Stephen King au cinéma et la seule qui obtint un Oscar (Kathy Bates est phénoménale)…
Tout est calibré nickel et « Misery » laisse un souvenir mémorable et indélébile…
A voir sans faute !
Note : 9/10



Terreur dans le Shanghaï Express d'Eugenio Martin, 1972

 TERREUR DANS LE SHANGHAI EXPRESS

D’Eugenio Martin
1972
Espagne/Grande Bretagne
Avec Christopher Lee, Peter Cushing, Telly Savalas, Victor Israel, Alberto de Mendoza, Silvia Tortosa
Film fantastique
84 minutes
DVD édité chez LCJ
Blu ray édité chez Le Chat qui fume
Aka Horror Express
Synopsis :
En 1906, Alexander Saxton, paléontologue, découvre un hominien fossilisé en Chine.
Lors de son retour à Londres par le Transsibérien, il fait la rencontre de son rival, le Docteur Wells, qui décide d'ouvrir la fameuse caisse qui contient la créature. Celle-ci revient à la vie...
(source : Wikipedia)
Mon avis :
Déclinaison en version « paëlla » des films de la Hammer, « Terreur dans le Shanghai Express » se savoure pleinement, les séquences se déroulent avec un bonheur et une action qui croustillent sous la dent et on est pris dans l’histoire du début à la fin, en somme, pour tout cinéphile c’est un régal total !
Peter Cushing a doublement du mérite puisqu’il venait de perdre son épouse peu de temps avant le début du tournage, cela se voit qu’il était très affecté et Christopher Lee le soutient moralement comme il peut, cette solidarité entre acteurs sert de levier au film et rehausse sa qualité…
Plongeons dans cette aventure, ma foi, vraiment très originale, qui va partir très vite en horreur pure, dès que la créature se libère et « contamine » les passagers du train …
Bougrement attendrissant et vraiment sympathique, « Terreur dans la Shanghai Express » prend tout son temps et l’essor se déploie pour un déchainement peu commun avec des séquences de paniques et de meurtres qui iront crescendo jusqu’à l’issue…
La mise en scène est soignée et le trio Lee/Cushing/Savalas (même si ce dernier apparait brièvement) s’avère très efficace…
La reconstitution du train et les beaux décors de la gare au début sont une plus-value, notamment pour introduire le fameux huis clos du Shanghai Express où se concentrera le reste de l’action du film…
Vous l’aurez compris, « Terreur dans le Shanghai Express », sans être le chef d’œuvre ultime, se suit avec une grande délectation et ravira les cinéphiles friands d’horreur gratinée ; quasiment aucun temps mort n’est à déplorer !
Naïf et sûr de lui en même temps, « Terreur dans le Shanghai Express » se dote d’une grande précision dans son scénario, tout en restant proche des codes du cinéma d’exploitation européen des années 70…
Petit film qui fournit le taf comme il faut, « Terreur dans le Shanghai Express » est donc à encourager massivement d’autant qu’un blu ray est sorti chez nos amis du Chat qui fume, notons que pléthore d’éditions DVD sont également disponibles (dont celle de LCJ)…
C’est un must have dont on aurait tort de se priver…
Hautement recommandable, la satisfaction est indéniable au visionnage !
Note : 7.5/10



vendredi 6 juin 2025

Athena de Romain Gavras et Ladj Ly, 2022

 

ATHENA

de Romain Gavras

2022

France

avec Dali Benssalah, Ouassini Embarek, Anthony Bajon, Alexis Manenti, Birane Ba, Karim Lasmi

99 minutes

Produit par Ladj Ly

Disponible sur Net flix

Film épique/film de guerre/étude sociale

Budget : 16 000 000 euros

Synopsis :

Rappelé du front à la suite de la mort de son plus jeune frère, décédé des suites d’une prétendue intervention de police, Abdel retrouve sa famille déchirée.

Entre le désir de vengeance de son petit frère Karim et le business en péril de son grand frère dealer Moktar, il essaye de calmer les tensions.

Minute après minute, la cité Athena se transforme en château fort, théâtre d’une tragédie familiale et collective à venir.

Au moment où chacun pense avoir trouvé la vérité, la cité est sur le point de basculer dans le chaos.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Très controversé et décrié à sa sortie en grande pompe sur Netflix, voici enfin « Athena », l’ultime film absolu sur le malaise des banlieues, héritier de films comme « La haine », « Ma 6t va crack-er », « Les misérables » ou « BAC nord », ici les codes sont poussés et déclinés au maximum et le film souffre de scènes répétitives, c’est clairement un film de baston et de guerre, une guerre entre la police et les jeunes d’une cité et tout est hyper réaliste, Gavras choisit de privilégier plus la forme sur le fond et la technique déployée pour « Athena » tient du prodige !

Un scénario basique de vendetta géante mille fois déjà vu mais dès le début on comprend qu’on a affaire à du lourd, à peine deux minutes écoulées et ça part en sucette, le cocktail molotov balancé embrase le commissariat et, par la même occasion, le spectateur qui se retrouve pris dans un tourbillon incessant de violence et ce sera du non-stop pendant près d’une heure quarante !

Un déluge de séquences d’émeutes magnifié par des mouvements de caméra démentiels, Romain Gavras connait son job et nous étonne par sa virtuosité, ce plan fixe en vision subjective reproduit des tas de fois rappelle celui du début du « Soldat Ryan », on y pense de suite dès la scène d’ouverture !

Mais « Athena » n’a hélas pas de que des qualités, les répliques sont souvent incompréhensibles, la diction des acteurs n’est pas professionnelle et on  a du mal à comprendre les dialogues…

Le rythme, cependant, est vraiment efficace, la dynamique se fait à 200 à l’heure et les cinéphiles fans d’action apprécieront le spectacle !

Le quartier du Parc aux lièvres que je connais bien est facilement reconnaissable et les figurants sont de réels habitants, la circulation a été neutralisée en conséquence pour le tournage et Romain Gavras a parfaitement exploité les lieux et l’architecture des tours de cette cité…

La mise en scène d’ »Athena », c’est quand même du haut niveau de cinéma, les moyens financiers (16 millions d’euros) n’ont pas été gâchés et le rendu final tient bien la route, « Athena » n’a pas à rougir de ses prédécesseurs et Romain Gavras s’en sort avec les honneurs !

Si vous aimez les films musclés, la violence interne aux banlieues et les affrontements entre CRS et jeunes de cités, vous serez comblés par « Athena » qui s’impose irrémédiablement comme LA référence du genre…

C’est comme « Banlieue 13 » mais en cent fois plus intelligent, Romain Gavras sait ce qu’il fait et où il met les pieds, seul un cinéaste de sa trempe pouvait retranscrire une histoire pareille avec autant de talent et surtout cette technique de barge digne des plus grands metteurs en scène contemporains…

En résumé, on sait ce qu’on va voir d’avance avec « Athena », il n’y a pas de trahison ou d’erreur sur la marchandise, on en a pour son argent et les attentes sont largement comblées ; c’est un film violent et bourré d’énergie qui mettra K.O. même le plus aguerri des cinéphiles, l’action et le dynamisme fonctionnent plein pot, le postulat, même si simpliste, est sincère, Romain Gavras décline de main de maitre des plans séquences bluffants, tour à tour prenant aux tripes autant que le climat électrique qu’il amplifie en permanence par sa technique de filmage !

De l’hyper haut niveau et du cinéma ultra direct qui, finalement, manquait au cinéma français, Romain Gavras, épaulé par Ladj Ly, signe une vraie bombe filmique, comme pour « Les misérables » on sort du visionnage anéantis et collapsés, il faut bien plusieurs minutes pour s’en remettre…

« Athena » est un summum de réussite dans le genre de films de violences urbaines, il s’est parfaitement exporté aux Etats unis, ce qui prouve qu’il est rentable et les distinctions pullulent pour ce film outre Atlantique, ce qui est mérité !

Ne boudons pas ce genre d’initiatives, Romain Gavras a mis ses couilles et ses tripes sur la table, il a cru à son projet jusqu’au bout et c’est à encourager lourdement !

PHENOMENAL !!!!!!!!!!

Note : 9/10






samedi 7 septembre 2024

SNATCH de Guy Ritchie, 2000

 

SNATCH

De Guy Ritchie

2000

Grande Bretagne/Etats unis

Avec Brad Pitt, Jason Statham, Stephen Graham, Alan Ford

Polar déjanté, film de gangsters

104 minutes

Synopsis :

Turkish et Tommy, deux petits organisateurs de combats de boxe clandestins, se voient proposer par le chef de la pègre locale surnommé « Tête de brique », d'organiser un combat truqué.

Mais ils doivent engager un gitan nommé Mickey pour remplacer leur boxeur que ce dernier a blessé à la suite d'une transaction qui s'est mal déroulée.

 Ce nouveau boxeur, étant censé se coucher lors du combat, assomme son adversaire d'entrée.

Les trois hommes sont en sursis.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

« Snatch » est un polar brillant et jubilatoire qui lorgne sans cesse vers la comédie, c’est un vrai régal à suivre et Brad Pitt a un rôle complètement à contre emploi, il joue un boxeur manouche vendeur de caravane et quand il parle, on y comprend rien, c’est hilarant et l’acteur se prête gentiment à son personnage, le résultat est à mourir de rire et donne un charme et une plus-value au film, décuplant son côté allumé et déjanté…

« Snatch » est mené à fond les bananes avec un début de braquage par des juifs yiddish, la suite ça n’arrête pas et une voix off ponctue l’histoire de l’entame jusqu’à l’issue…

Guy Ritchie mène son navire avec un brio indéniable et on ne s’ennuie jamais, de plus les répliques qui tuent sont légion et provoquent une hilarité quasi permanente, on est pris dans l’histoire et dans les scènes de violence mais l’humour atténue la brutalité de certains passages ; de plus tous les acteurs sont à fond dans leurs rôles et la direction de Guy Ritchie est infaillible…

On dirait un mélange entre « Pulp Fiction » et « Les affranchis » sous acide avec des plans qui claquent en permanence, c’est une vraie réussite !

« guerre » entre manouches, juifs et blacks, « Snatch » ça déménage et rien ne semble pouvoir arrêter Guy Ritchie dans son délire… pour le grand plaisir du spectateur cinéphile qui se prend un panard incommensurable au visionnage !

C’est mené à un train d’enfer et les trouvailles techniques fusent plein pot, Ritchie est particulièrement doué et parvient à créer une ambiance incroyable, « Snatch » innove pour le genre et possède un style unique qui fera date, il ne ressemble à aucun autre polar…

« Snatch » devient culte de manière instantanée et se doit impérativement d’être vu pour tout cinéphile, c’est une pure tuerie !

Doté d’un humour dévastateur et d’une violence surréelle qui fait penser aux films de Tarantino, « Snatch » laisse une empreinte indélébile dans le cinéma policier humoristique des années 2000, je vous recommande fortement de le voir, je me suis régalé et je ne vois pas ce qu’il y a à redire pour ce film, Guy Ritchie a réalisé un sans- fautes…

Un pur chef d’œuvre !

Note : 8.5/10








dimanche 11 août 2024

Rocky Horror picture show de Jim Sherman, 1975

 

ROCKY HORROR PICTURE SHOW

De Jim Sherman

1975

Etats unis

Avec Tim Curry, Susan Sarandon, Meat Loaf, Barry Bostwick

Opéra rock/comédie horrifique

96 minutes

Synopsis :

Un couple récemment fiancé tombe en panne dans une zone isolée et se rend à la résidence étrange du Dr Frank-N-Furter6.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Film de tous les records et totalement culte, « The Rocky horror picture show » est bluffant à plus d’un titre…

Les décors, la musique, l’ambiance, les costumes et le jeu des acteurs confèrent à rendre une ambiance complètement déjantée, le rythme du film est endiablé et l’intérêt premier réside dans le personnage incarné par Jim Curry, sorte de mélange entre Frankenstein et une drag queen…

Métrage de toutes les outrances, « Rocky horror picture show » pourra décontenancer le public prude et peu ouvert au cinéma transgressif mais il faut reconnaitre que le travail entrepris pour la mise en scène est phénoménal et exceptionnel..

Ponctué de séquences hyper osées, « Rocky horror picture show » s’adresse à un public adulte et averti, la transexualité et l’homosexualité sont montrées en mode « shameless » et total freestyle, ça passe ou ça casse et une fois le huis clos établi (l’immense château sert d’unité de lieu pendant tout le film), Jim Sherman se lâche et balance un délire visuel complètement baroque, mais rigoureusement réalisé…

Finalement ; « Rocky horror picture show” est un spectacle réjouissant et sympathique et une fois acceptée on adhère à l’histoire, on se laisse porter dans un immense portnawak qui semble sans fin, mais dont l’énergie et l’enthousiasme semblent convaincants et communicatifs…

Il faut saluer le boulot des décorateurs et des maquilleurs qui ont fourni un travail d’une qualité exemplaire…

« Rocky horror picture show » reste un film unique en son genre et 49 années après sa sortie il est toujours projeté au cinéma parisien Studio Galande, aucun autre film au monde ne peut se targuer de cette distinction, ce qui entérine sa qualification de film culte absolu…

Plongée dans la mouvance gay, « Rocky horror picture show » se visionne avec bonheur et délectation, c’est un film enjoué et revigorant qui surfe avec le mythe de Frankenstein avec beaucoup de libertés scénaristiques, mais finalement c’est pas si mal…

Seuls les grincheux et les non -tolérants au mouvement gay ne pourront acquiescer à « Rocky horror picture show », les cinéphiles « open », quant à eux, se régaleront de ce tourbillon cinématographique hyper dynamique qui se déroule à fond les gamelles…

Rien que pour la performance de Tim Curry, « The Rocky horror picture show » vaut le coup d’être vu, c’est une comédie musicale horrifique qui laisse un souvenir indélébile…

Un film jouissif et jubilatoire qui serait impossible à sortir de nos jours, il a cassé tous les codes de la comédie musicale et ose en permanence…

Un métrage qui ne ressemble à aucun autre, assurément unique en son genre !

Note : 7.5/10