dimanche 24 février 2019

L'île mystérieuse de Cy Endfield, 1961


L’ILE MYSTERIEUSE
de Cy Endfield
1961
Etats-Unis/Grande Bretagne
avec Herbert Lom, Michael Craig, Joan Greenwood, Beth Rogan, Michael Callan
104 minutes
Film fantastique
Musique de Bernard Herrmann
Produit par Charles H. Schneer
Effets spéciaux de Ray Harryhausen
Blu ray édité chez Sidonis Calysta
aka Mysterious island
d’après le livre de Jules Verne
Synopsis :
En 1865 à Richmond, aux Etats unis, des soldats nordistes prisonniers des confédérés s’échappent de leur prison à l’aide d’un ballon dirigeable, après de multiples péripéties, ils se retrouvent sur une ile volcanique…
Herbert Brown, Cyrus Smith et leurs compagnons auront affaire à des créatures géantes, notamment un crabe, des guêpes et même un oiseau !
Lady Mary Fairchild et sa nièce Elena Fairchild sont deux jeunes femmes échouées également sur l’ile, le marin qui les accompagnait est, quant à lui, décédé !
Herbert Brown, Cyrus, Mary et Elena vont devoir s’organiser pour survivre sur l’ile ;  ils trouvent refuge dans une grotte, mais, un jour, un bateau de pirates s’approche dangereusement de l’ile !
Le navire est coulé par le fond !
En fait, le capitaine Nemo, que tout le monde croyait mort a gardé secret sa présence et il occupe toujours le Nautilus, c’est lui qui a détruit le navire des pirates…
Nemo fait connaissance des personnes sur l’ile et leur explique le pourquoi du comment suite aux créatures géantes qu’ils ont vues…
C’est un projet de Nemo pour enrayer la famine que d’avoir élaboré les créatures géantes, le capitaine Nemo est en fait un inventeur de génie…
C’est alors qu’il fait une proposition à Cyrus Smith, malgré les quelques réticences de Lady Mary…
Mon avis :
Alors là c’est le pied total !!!!!!!!!!!!
« L’ile mystérieuse », c’est la jouissance à l’état pur ! un rêve éveillé pour tout cinéphile !!!!
Adapté du livre de Jules Verne, ce film de Cy Endfield est un miracle total, un bonheur en barres !!!!
Dès le début du film (qui démarre à cent à l’heure) le spectateur est propulsé dans un film d’aventures qui dépasse toutes les espérances ; on ne pouvait envisager d’assister à un film de cette beauté, bourré de péripéties avec, une nouvelle fois, des effets spéciaux de Ray Harryhausen à se plaquer au sol !!!!
C’est bien simple, on est assis peinard sur son canapé, on enclenche le blu ray dans son lecteur et hop ! c’est parti pour une heure cinquante de plaisir où on s’en prend plein les mirettes, on déguste, on savoure, les séquences défilent les unes après les autres et on est HEUREUX comme des gosses qui découvrent pour la première fois leur sapin de Noël !
Mise en scène majestueuse, acteurs convaincants, musique de Bernard Herrmann géniale et des passages inoubliables (le crabe, l’oiseau géant, le repaire des abeilles, l’arrivée du capitaine Nemo, le Nautilus, les séquences sous-marines de toute beauté avec la pieuvre), rien à redire tout est parfait, tout est calibré pour nous provoquer du plaisir, quasiment une éjaculation filmique, c’est le terme qui conviendrait le mieux pour exprimer le ressenti lorsque l’on visionne ce film !!!!!
De plus, le blu ray édité chez Sidonis Calysta est magnifique, l’image est plein écran et d’une netteté ultime, un formidable boulot a été fait de la part de Sidonis Calysta qui nous livre le graal absolu (avec en même temps, la sortie de « Jason et les argonautes », autre film mythique avec les effets spéciaux de Ray Harryhausen), aucun cinéphile ne pouvait espérer trouver meilleur support que celui-ci pour revisionner ce film…
La présence féminine de Joan Greenwood et de Beth Rogan permet de diversifier l’histoire et Elena Fairchild (la nièce) est un pur sex symbol, elle arbore une tenue diablement ravissante et qui restera gravée à jamais dans l’imaginaire des cinéphiles érotomanes…
Seul (mini) bémol, le doublage pour la version française du personnage de couleur qui fait vraiment hyper caricatural, il s’exprime avec une voix inappropriée qui n’est pas honorable pour l’acteur (excellent de surcroit), sinon « L’ile mystérieuse » est un pur joyau du cinéma d’aventures et comblera sans aucun doute tous les publics, petits et grands, cinéphiles puristes comme simples spectateurs !
« L’ile mystérieuse » c’est une heure cinquante de bonheur à savourer sans la moindre modération et à revoir à intervalles réguliers !
J’ai hâte de le faire découvrir à mon petit neveu quand il aura l’âge de voir des films !
Note : 20 000/10












Jason et les argonautes de Don Chaffey, 1963


JASON ET LES ARGONAUTES
de Don Chaffey
1963
Etats-Unis/Grande Bretagne
avec Todd Armstrong, Nancy Kovack, Honor Blackman, Patrick Troughton, John Caimey, Douglas Wilmer, Michael Gwynn, Gary Raymond
103 minutes
Film fantastique mythologique
Musique de Bernard Herrmann
Produit par Charles H. Schneer
Effets spéciaux de Ray Harryhausen
aka Jason and the Argonauts
Blu ray édité chez Sidonis Calysta
Synopsis :
Dans la Grèce antique, Jason dont le père Eson a été tué par Pélias, son demi-frère, doit se rendre en Colchide pour retrouver la Toison d’or, il est protégé par Zeus et par la déesse Héra qui surveillent ses pérégrinations de façon bienveillante…
Le navire Argo avec son équipage, les argonautes, servira à Jason dans son entreprise…
Mais de multiples embuches se dressent sur le parcours de Jason, notamment le colosse Talos, un gigantesque monstre d’acier, les affreuses harpies qui terrorisent un pauvre aveugle et lui volent sa nourriture ainsi qu’une hydre, redoutable créature avec des serpents en guise de têtes, que devra affronter Jason lors d’un combat épique…
Jason fera la connaissance de Médée, qui deviendra sa femme et un de ses hommes de l’Argo, Acaste le trahira !
Jason doit coûte que coûte ramener la toison d’or qui permettra de redonner la vie à son peuple, jugulant la famine et la maladie…
Le film nous narre ses aventures qui seront ponctuées de rebondissements…
Mon avis :
Ce film, je l’ai vu tout petit (je devais avoir 8 ans) et il me marqua à jamais…
« Jason et les argonautes » fait partie de cette rare race de films que l’on n’oublie jamais et qui nous marque, s’inscrivant dans nos têtes de façon indélébile…
C’est un film légendaire qui doit énormément aux effets spéciaux de Ray Harryhausen, qui révolutionnèrent le cinéma fantastique de l’époque !
De plus, l’histoire est exemplaire, méthodique, pas une scène n’est de trop, la mise en scène de Don Chaffey est totalement juste, la musique du grand compositeur Bernard Herrmann colle parfaitement aux séquences et l’interprétation est nickel chrome…
« Jason et les argonautes » est un film qui n’a que des qualités et qui nourrit l’imaginaire et l’imagination du spectateur comme on n’a rarement pu voir au cinéma !
Les combats épiques de Jason face à toutes ces créatures donnent une dimension onirique au film, la modernité et l’inventivité de la réalisation font qu’il n’a rien perdu de son impact sur le cinéphile même quasiment six décennies plus tard !
De plus, le scénario n’oublie pas l’histoire d’amour (entre Jason et Médée) et le happy end de rigueur pour doter le métrage d’un bonheur rarement égalé lors d’un visionnage…
Nirvana filmique, « Jason et les argonautes », c’est un plaisir ABSOLU, que vous soyez fan de mythologie grecque, féru de film d’aventures ou simple spectateur lambda, vous ne pourrez que vous enthousiasmer en le visionnant…
L’édition Blu ray sorti récemment chez l’éditeur Sidonis Calysta est un pur miracle, cela tient du Graal à posséder sans faute si on se proclame cinéphile !
Ray Harryhausen parvient par son talent et son génie à donner corps à des passages inoubliables (l’armée de squelettes, l’hydre, les harpies et Talos, le colosse d’acier) ; ces plans séquences sont prodigieux et uniques, il n’y a QUE ce génie de Ray Harryhausen qui pouvait parvenir à donner cette sensation au spectateur, mêlée de peur et de fascination en même temps…
Certains moments du film sont même carrément dotés d’éclairages qui font penser à Mario Bava (et on le retrouve aussi dans l’autre film « L’ile mystérieuse », chroniqué ci-après !), « Jason et les argonautes » c’est la quintessence de la mythologie grecque adaptée au cinéma (je peux même dire que c’est la meilleure adaptation au cinéma d’un personnage de la mythologie grecque, il n’y en a pas eu des masses)…
Certes, il y a le personnage d’Hercule mais il est relégué au second plan, le héros, ici, c’est bien Jason…
La bonne idée  de faire apparaître Zeus et Héra du haut du ciel, dans l’Olympe, donne un aspect bienveillant au film, qui n’est jamais méchant ou apeurant, « Jason et les argonautes » est parfaitement tout public et ravira tout le monde…
Le fait de revoir ce film plusieurs décades après le premier visionnage fait l’effet d’un bain de jouvence, ce qui m’avait le plus marqué c’est le passage avec Poséidon, un effet spécial monumental de la part de Ray Harryhausen, qui éblouit par son originalité et son côté insolite !
Bref, si vous n’avez jamais vu « Jason et les argonautes » c’est le moment ou jamais de vous ruer sur le blu ray Sidonis Calysta, il est impératif d’avoir visionné ce film, chef d’œuvre absolu et légende totale du septième art…
Beaucoup de films d’aventures nous ont émerveillés, aucun n’est arrivé à un tel niveau que « Jason et les argonautes » !
UN MUST HAVE…
Note : 10/10












samedi 16 février 2019

Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal de Steven Spielberg, 2008


INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL
de Steven Spielberg
2008
Etats-Unis
avec Harrison Ford, Karen Allen, Cate Blanchett, Shia LaBeouf, John Hurt
Aventures fantastiques
123 minutes
Musique de John Williams
aka Indiana Jones and the kingdom of Crystal skull
Budget : 185 000 000 dollars
Recettes mondiales au box-office : 786 600 000 dollars
Synopsis :
ATTENTION NOMBREUX SPOILERS NE LIRE CE QUI SUIT QU’APRES AVOIR VU LE FILM !
Nevada, en 1957…
C’est la guerre froide entre les Etats-Unis et la Russie…
Indiana Jones est forcé par Irina Sparko et des soldats de l’armée russe de retrouver la caisse en bois vue dans le premier épisode de la saga, il se souvient que la caisse renferme un magnétisme ; Indy demande de la poudre aux soldats, il parvient à localiser la fameuse caisse…
Lorsque les russes ouvrent la caisse ils y trouvent ce qui semble être un extra-terrestre, dans la confusion, Indiana Jones parvient à s’enfuir, après une longue poursuite, il se retrouve dans un no man’s land de l’armée américaine qui expérimente des bombes nucléaires ; caché dans un frigo lors de l’explosion, Indy survit !
De retour dans le Connecticut, Indy apprend qu’il est renvoyé de son université !
Alors qu’Indy allait prendre le train, il rencontre Mutt Williams, un jeune homme à moto, qui lui parle de l’archéologue Harold Oxley, un homme qui aurait percé le mystère du crâne de cristal d’Akator, en rapport avec l’extraterrestre trouvé que l’on a vu au début !
Mutt et Indy décident de partir pour le Pérou…
Irina Sparko et les russes les ont suivis, cherchant, eux aussi la trace du crâne de cristal…
Sur place, Indy retrouve Marion Ravenwood, qui n’est autre que la mère de Mutt Williams !
Alors qu’Indy et Marion manquent de périr dans des sables mouvants, Marion apprend à Indy que Mutt est son fils et qu’en fait Williams est le beau-père de Mutt…
Rasséréné par la nouvelle d’être père, Indy retrouve Harold Oxley, qui est devenu fou…
Le vieil homme a été hospitalisé en psychiatrie, Indy retrouve des indices qui lui permettent de localiser l’endroit du temple d’Akator…
Indy et Mutt décident d’aller dans la crypte d’un vieux cimetière et déchiffrent les codes qui vont les mener au temple d’Akator…
Après moult péripéties, Indiana Jones, Marion, Mutt et Oxley, toujours en vie, assistent à un spectacle sidérant : les crânes de cristal sont plusieurs et il semblerait que le temple renferme un secret inouï en rapport avec les aliens !
Le film se clôt par le mariage entre Indy et Marion, de retour aux Etats-Unis…
Mon avis :
Dernier opus en date de la saga des « Indiana Jones », « Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal » est une réussite incontestable, quelle imagination de la part de Steven Spielberg, on peut dire qu’elle est intarissable, là on est clairement en présence d’un film de science-fiction, la présence d’aliens, par le biais de la créature de Roswell, passe bien dans le scénario et se colle impeccablement au déroulé des nouvelles aventures d’Indy…
Spielberg fait une nouvelle fois preuve d’une grande inventivité et « nourrit » son film avec de nouveaux personnages (Mutt Williams incarné par Shia LaBeouf) et on a l’immense plaisir de retrouver Marion Ravenwood, vue dans le premier segment vingt- sept ans avant (en 1981 !), Karen Allen n’a pas vieilli et est toujours aussi fraiche et délurée qu’avant !
John Hurt est méconnaissable en scientifique atteint de folie et rongé par la vieillesse, Spielberg n’a rien perdu de la fougue qu’il avait su insuffler dans les trois précédents « Indiana Jones », le budget est colossal (185 millions de dollars) mais tout est impeccable, Cate Blanchett en soldat russe donne un côté glacial à son personnage et les motivations avec le postulat de la guerre froide (l’action se passe à la fin des années cinquante) ne sont pas hors sujet et justifient bien l’antagonisme bons/méchants…
Les mauvaises langues diront que ce film est un peu tardif par rapport aux autres de la saga, et alors ? ce qui compte c’est le plaisir que l’on ressent au visionnage et ici il est bien présent…
Le seul regret c’est certains effets numériques un peu trop grossiers et visibles mais heureusement Spielberg s’attarde aussi sur l’humour avec des séquences assez cocasses (les sables mouvants et l’anaconda) et encore une fois, la tonicité omniprésente rend le film hyper efficace, on en a plein la vue !
Harrison Ford tient bien la cadence et reste toujours crédible après les décennies, on sent qu’il prend encore plus de plaisir dans la dérision pour incarner son personnage légendaire et c’est un bon point, le comédien aurait pu être lassé d’endosser une énième le rôle d’Indiana Jones mais non, il met autant d’énergie et de pep’s comme si c’était à la première heure…
Shia LaBeouf donne une composition honnête mais manque encore de relief, il transcende mal les émotions et reste, le plus souvent, assez inexpressif…
Karen Allen crève l’écran et elle n’a pas la langue dans sa poche, ce qui nous voudra des séquences aux dialogues savoureux…
Quant au double final (le départ des aliens et la cérémonie de mariage), c’est un pur délire de la part de Spielberg mais si l’on suit l’histoire dans sa continuité, c’est peut- être la fin la meilleure qu’il pouvait y avoir…
« Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal » est sans doute le moins bon film de la saga, mais tout est relatif, il reste un spectacle d’aventures fantastiques très honnête et d’un niveau élevé, toujours tous publics, le film émerveillera les petits comme les grands et son accessibilité en fait une œuvre très fédératrice, la mission première de Steven Spielberg est de divertir et il remplit son contrat haut la main !
Indissociable des trois premiers, « Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal » finira par se bonifier avec le temps, c’est un métrage bourré de qualités à voir et revoir sans aucune modération !
Note : 9.5/10









Indiana Jones et la dernière croisade de Steven Spielberg, 1989


INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE
de Steven Spielberg
1989
Etats-Unis
avec Harrison Ford, Sean Connery, River Phoenix, Alison Doody, Julian Glover, Denholm Elliott, John Rhys Davies
Aventures
127 minutes
Musique de John Williams
aka Indiana Jones and the last crusade
Budget : 48 000 000 dollars
Recettes mondiales au box-office : 474 171 806 dollars
Synopsis :
Utah, 1912…
Indiana Jones, alors jeune scout, chaparde la croix de Coronado à des pilleurs de tombes, il est poursuivi par ces derniers et se voit contraint de leur rendre le précieux objet…
Côtes du Portugal en 1938, Indiana Jones récupère la croix de Coronado, il se retrouve maintenant pourchassé par des soldats du Troisième Reich ; les nazis sont en quête du Saint Graal ; Indiana Jones apprend que son père se trouve prisonnier à Venise, Elsa Schneider, une superbe archéologue autrichienne, accueille Indy…
Après une poursuite dantesque en vedettes vénitiennes, le couple s’embrasse…
Indy et son père, Henry Jones, ainsi qu’Elsa parviennent à déchiffrer un code dans un endroit religieux, sous une grande dalle, ils remarquent un passage souterrain, puis ils sont attaqués par des centaines de rats !
Henry Jones est fait prisonnier dans un château en Autriche, Indy le délivre ; Elsa trahit Indiana Jones mais celui-ci, avec son père, parvient à fuir…
Toujours à la recherche du Graal, Indy a des informations de Sallah et Marcus Brody, des anciens amis à lui, il sait désormais où se trouve le Graal…
Indy et les nazis, à sa poursuite, se retrouvent dans le temple où sont entreposées les coupes du Graal, pour réussir à s’approprier la coupe et la boire, il faut user de stratagèmes sinon le piège peut s’avérer fatal !
Elsa Schneider boit la coupe la première…
Mon avis :
Tourné cinq années après le second segment de la saga, ce « Indiana Jones et la dernière croisade » est virtuose et le spectateur assiste à un spectacle tout bonnement royal, Spielberg n’a rien perdu de sa fougue et on se délecte une nouvelle fois dans ces aventures de l’homme au chapeau et au fouet, c’est un pur bonheur !
L’idée d’avoir intégré Sean Connery en père d’Indy est carrément géniale et l’acteur semble s’en être donné à cœur joie ; Spielberg nous fait rêver comme des gosses avec des passages secrets, des décors incroyables et toujours avec sa mise en scène millimétrée au quart de seconde, tout est impeccable, que ce soit l’action, la dynamique et le jeu des acteurs, on est bluffés !
Certes un ou deux bémols pas très graves mais apparemment tous les véhicules démarrent sans clef ! les vedettes à Venise, la moto avec side-car, l’avion sous le zeppelin (magnifique ce passage), le père Indy réussit à tout démarrer, mais bon on sait que c’est du cinéma et ce n’est pas ce genre d’incohérences qui va gâcher la fête !
La séquence avec le tank est incroyable, là Spielberg a dû en baver pour le montage, c’est l’une des meilleures scènes du film, le story board a dû être hyper savamment étudié et le rendu est globalement sidérant !
La présence féminine d’Alison Doody en archéologue autrichienne apporte un piment érotique au film, elle est sublime et Harrison Ford/Indy se régale lors d’un baiser fougueux, tout comme le spectateur…
Le début du film se fait sur les chapeaux de roues et on se place dans l’action de façon quasi immédiate, pour ne jamais plus en décoller jusqu’à l’épilogue, c’est du boulot d’orfèvre !
Le thème musical ponctue habilement les passages de scènes de bravoure et on remarquera que Spielberg se fait plaisir au niveau de la technique qu’il emploie avec les ombres (dans les quatre films de la saga, il a pour habitude de mettre les ombres en plan régulier, ce qui prouve sa grande maitrise !)…
Une nouvelle fois, c’est un festival de dynamisme et d’action, rien ne semble pouvoir arrêter Indy et certains ont dit  que « Indiana Jones et la dernière croisade » était inférieur aux deux premiers, personnellement, je le trouve au même niveau, le plaisir ressenti est identique !
Bref, je ne vois pas ce qu’il y aurait à redire, le film est parfaitement mis en scène et son intérêt fait qu’il est tout à fait digne de la qualité des deux autres !
Il faudra attendre dix-neuf ans pour avoir l’opus suivant qui date de 2008 et qui est tout aussi réussi !
Au niveau du cinéma de loisirs pur et tout public, la saga des « Indiana Jones » s’impose comme une référence absolue et, entre les mains de Steven Spielberg, on sait que le plaisir sera forcément au rendez-vous !
Une nouvelle fois, c’est deux heures de jubilation !
Note : 10/10











dimanche 10 février 2019

Indiana Jones et le temple maudit de Steven Spielberg, 1984


INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT
de Steven Spielberg
1984
Etats-Unis
avec Harrison Ford, Kate Capshaw, Ke Huy Quan,  Amrish Puri, Roshan Seth
Aventures
118 minutes
Musique de John Williams
aka Indiana Jones and the temple of doom
budget : 28 000 000 dollars
recettes au box-office mondial : 333 107 271 dollars
Synopsis :
Shanghai, 1935…
Indiana Jones se trouve dans un bar où se produit Willie Scott, une meneuse de revue, Jones cherche à récupérer un diamant mais l’affaire tourne mal et une gigantesque fusillade éclate ; Indy et Willie sautent de la fenêtre du bâtiment et retrouvent Demi-lune, un jeune asiatique d’une dizaine d’années qui les conduit hors de la ville ; Jones, Willie et Demi-lune embarquent dans un avion, mais ne se doutent à aucun moment qu’ils sont tombés dans un piège !
Survolant l’Inde, l’avion est saboté et les deux pilotes sautent en parachute ; ils laissent Indy, Willie et Demi-lune seuls et l’avion perd de l’altitude et du carburant ; ils parviennent à sauter de l’avion avec un canot pneumatique de fortune et, après moult péripéties, ils se retrouvent sur un fleuve !
Chattar Lai, le chef d’une tribu, les accueille et leur explique que la pierre sacrée de Sankara se trouve au palais de Pankot ; cette pierre assurait sérénité et prospérité à son peuple mais le prêtre Mola Ram, chef des Thugs, une dangereuse caste, l’a volée…
Le gourou pratique des  sacrifices humains et exploitent des enfants dans une mine souterraine, ils sont fouettés et martyrisés !
Indiana Jones promet alors de retrouver la pierre sacrée de Sankara et de la ramener à la tribu…
Il s’introduit dans le temple de Pankot et fait la connaissance du maharadjah…
Alors qu’ils sont conviés à un banquet, Willie fait un malaise en voyant la nourriture qui lui est proposée…
Le soir, après le repas, Indy et Demi-lune découvrent fortuitement un passage secret sur un mur de leur chambre ; ils tombent sur des pièges et trouvent des cadavres humains, puis plus loin, ils sont éberlués, ils tombent nez à nez avec Mola Ram, en pleine cérémonie de sacrifice !
Alors que le rituel semble terminé, Indy est repéré !
Les combattants Thugs se lancent à sa poursuite ainsi que de celle de Willie et Demi-lune !
Mon avis :
Tourné trois années après « Les aventuriers de l’arche perdue », « Indiana Jones et le temple maudit » a en fait une action qui se déroule avant les aventures d’Indy avec l’arche d’alliance (on est en 1935) et on a l’impression que Spielberg a voulu dépasser ce qu’il avait fait avec le premier opus, il nous offre un film d’aventures encore plus surboosté que le précédent…
Comme pour « Raiders of the lost ark », ça démarre à fond les gamelles et on va assister à une heure cinquante de nirvana cinématographique ; Harrison Ford est toujours impérial dans son rôle et les personnages de Willie (la belle Kate Capshaw) et de Demi-lune, le gamin débrouillard, donnent une sympathie/empathie immédiate vis-à-vis du spectateur !
Il y a toujours autant d’action que dans le premier film, moins de paysages différents (ici nous n’avons que Shanghai, au début, et l’Inde, après, avec le palais de Pankot) mais Steven Spielberg a l’excellente idée de faire capter un message humaniste voire humanitaire dans la mission allouée à Indiana Jones ; ce mandat est double : sauver les enfants exploités et martyrisés et récupérer la pierre sacrée Sankara pour redonner une vitalité perdue à la tribu qu’il a rencontrée !
Bien sûr, cela ne sera pas de tout repos et Spielberg s’est fait plaisir avec des éléments horrifiques à son film (le méchant prêtre Mola Ram qui arrache le cœur de ses pauvres suppliciés, le banquet infect avec les scarabées et autres serpents surprise et cervelles de singes givrées), l’humour désamorce certaines scènes (« on dirait qu’on marche sur des gâteaux secs »), mais le spectacle est une nouvelle fois incroyable, Spielberg refait mouche !
Il y a un clin d’œil à « Star wars », la boite de Shanghai s’appelle Obi Wan, et une référence à une scène du premier film (lorsqu’Indy ne trouve pas son arme pour tuer les guerriers avec leurs sabres !), en définitive, Spielberg nous refait le même coup mais en tout aussi réussi, on atteint carrément le GENIE !!!!!
« Indiana Jones et le temple maudit » c’est du cinéma bienveillant, jamais de méchanceté ou de sadisme, Spielberg sait faire du tout public et anticipe les réactions des spectateurs, il connaît les rouages de ce qu’il faut faire ou ne pas faire dans un film et tout fonctionne nickel, au-delà de toutes les espérances !
Le film fut un succès colossal en salles et rameuta tout le monde, c’est un film pour des spectateurs de 7 à 77 ans, selon la formule consacrée, voire plus !
Une nouvelle fois, John Williams aux manettes pour la musique, des morceaux de bravoure à tomber au sol (le canot pneumatique qui tombe de l’avion, sacré moment de cinéma !) et un happy end impeccable où la boucle est bouclée, on sort du visionnage de « Indiana Jones et le temple maudit » rasséréné et foncièrement heureux d’avoir assisté à un tel festival d’aventures !
Une nouvelle fois, Spielberg s’est surpassé pour son public et nous donne exactement ce que l’on attend de lui, on ne peut que le remercier !
« Indiana Jones et le temple maudit » est aussi génial que « Les aventuriers de l’arche perdue » et le personnage d’Indiana Jones a conquis le monde, on ne peut qu’applaudir…
A l’image de la pierre sacrée de Sankara que l’on voit dans le film, « Indiana Jones et le temple maudit » est lui aussi un joyau du septième art !
Note : 10/10












Les aventuriers de l'arche perdue de Steven Spielberg, 1981


LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE
de Steven Spielberg
1981
Etats-Unis
avec Harrison Ford, Karen Allen, Paul Freeman, John Rhys-Davies, Ronald Lacey
Aventures
115 minutes
Musique de John Williams
Scénario de Lawrence Kasdan, George Lucas et Philip Kaufman
aka Raiders of the lost ark
produit par la Lucasfilms
budget : 18 000 000 dollars
recettes au box office mondial : 384 140 454 dollars
Synopsis :
Pérou, Etats-Unis, Népal, Egypte, 1936…
L’archéologue expert en occultisme, Indiana Jones, s’introduit dans un endroit secret en pleine jungle pour trouver une statue, l’endroit est piégé et le sherpa qui accompagne Jones est tué ; Indy parvient à prendre la statuette mais à peine sorti, il se la fait dérober par Belloq, un autre archéologue, français et concurrent…
Jones parvient à s’enfuir en hydravion et regagne les Etats-Unis, dans le Connecticut, où il enseigne l’archéologie au sein d’une université…
Indiana Jones est mandaté pour retrouver la trace de l’arche de l’alliance, qui renferme les commandements hébreux, pour se faire, il doit retrouver la trace de Ravenwood qui détient le médaillon de Ra, seule possibilité pouvant permettre de localiser l’arche…
Indy est informé que le troisième Reich est également sur le coup !
Jones part pour le Népal où la fille de Ravenwood, Marion, une ancienne de ses conquêtes, pourra l’aider à trouver le fameux médaillon…
L’accueil est houleux et c’est alors que le major Arnold Toht, un nazi, déboule avec ses hommes dans la taverne tenue par Marion ; une lutte sans merci a lieu et Indy et Marion parviennent à s’échapper avec le médaillon…
Ils se rendent à Tanis, un site égyptien, où Sallah, un ami d’Indy les accueillent…
Après de nombreuses embuscades et bagarres, Indy parvient à localiser où se trouve l’arche, grâce au médaillon ; hélas Belloq l’a suivi et s’est allié avec le troisième Reich !
Indy et Marion sont poussés dans une fosse souterraine remplie de serpents ; lorsqu’ils parviennent à sortir par un passage secret, ils embarquent dans le cargo du capitaine Katanga…
Un sous- marin du Reich cherche leurs traces…
Indiana Jones parviendra t-il à récupérer l’arche d’alliance avant les nazis ?
Mon avis :
Mélange d’aventures, d’exotisme, de fantastique avec des éléments en rapport avec la guerre, « Les aventuriers de l’arche perdue » fit l’effet d’un coup de tonnerre à sa sortie en 1981, c’est pas compliqué : Steven Spielberg réinvente complètement les codes du film d’aventures !
Dès l’entame, ça n’arrête pas, le spectateur est propulsé dans une histoire abracadabrante et survoltée, tous les éléments de la dynamique d’un film d’action sont réunis, on s’en prend plein les mirettes et soyons nets, « Les aventuriers de l’arche perdue » c’est un pur bonheur !
Spielberg dote son film d’un humour omniprésent, Harrison Ford (à peine sorti de son personnage de Han Solo dans « La guerre des étoiles ») est l’acteur parfait pour endosser le personnage d’Indiana Jones et les seconds rôles sont savoureux, Karen Allen a du charme et les comédiens jouant les nazis sont tout à fait crédibles !
C’est bien simple, « Les aventuriers de l’arche perdue » marque à tout jamais les cinéphiles qui l’ont visionné et on se souvient de chaque plan, même trente- huit ans après !
L’histoire est délirante mais le talent de Spielberg et son habileté pour le découpage des scènes et pour le montage fait que tout passe impeccable pour le spectateur (malgré quelques petits faux raccords, notamment au début avec la poursuite, les péruviens sont à trois mètres de Harrison Ford puis, le plan suivant, ils sont à plusieurs dizaines de mètres de lui !), mais ce n’est vraiment pas très grave, ça n’enlève rien au plaisir provoqué par le spectacle !
La multiplicité des lieux (on passe d’Amérique du sud au Népal, puis en Egypte !), la dynamique absolue et la tonicité des scènes font qu’on ne s’ennuie à aucun moment, on prend un plaisir de folie à suivre ce film, qui nous entraine dans un tourbillon d’aventures, comme on n’en a jamais vu au cinéma jusqu’alors…
Spielberg est à l’aise dans tous les genres (l’épouvante avec « Les dents de la mer », le fantastique avec « Rencontres du troisième type » et « E.T. », le thriller avec « Duel », la comédie policière avec « Sugarland Express »…), ici il s’attaque aux films d’aventures purs avec « Les aventuriers de l’arche perdue » et prend son travail à bras le corps, le résultat est saisissant, sidérant et proprement incroyable !
La musique de John Williams, proche de celle de « Star wars » est épique et colle bien au personnage d’Indiana Jones, là franchement c’est du grand art, du cinéma d’action et d’entertainment de très haut niveau et il n’y a rien à redire, tout est nickel dans « Les aventuriers de l’arche perdue »…
Spielberg a, une nouvelle fois, atteint des sommets et c’est rare de voir une telle constance chez un metteur en scène faisant des films pour le tout public…
Quasiment quatre décades après, « Les aventuriers de l’arche perdue » n’a rien perdu de sa vigueur et s’est même bonifié avec le temps, Spielberg signe ici un de ses meilleurs films et le visionnage et le revisionnage peuvent être effectués sans la moindre modération, le plaisir est toujours au rendez-vous !
Un des dix meilleurs films d’aventures de tous les temps !
Note : 10/10














dimanche 3 février 2019

John Rambo de Sylvester Stallone, 2008


JOHN RAMBO
de Sylvester Stallone
2008
Etats-Unis
avec Sylvester Stallone, Julie Benz, Matthew Marsden, Graham Mac Tavish, Jake La Botz
91 minutes
Action
aka Rambo, the fight continues
Budget : 50 000 000 dollars
Recettes mondiales au box- office : 113 244 290 dollars
Synopsis :
Ouest de la Thaïlande, à la frontière birmane, vers la fin des années deux mille…
John Rambo vit retiré des combats multiples auxquels il s’était adonné les années précédentes, il vit du commerce de serpents venimeux qu’il capture pour les vendre à des habitants thaïlandais qui organisent des combats sur un marché…
Des missionnaires chrétiens qui veulent faire de l’humanitaire demandent à John Rambo de les aider à traverser un fleuve birman pour rejoindre le peuple Karen, une ethnie opprimée victime d’un génocide…
Rambo refuse catégoriquement, expliquant aux missionnaires, Sarah Miller et le docteur Michael Burnett, que l’expédition est beaucoup trop risquée et qu’ils sont à coup sûr certains de se faire tuer…
Sarah Miller insiste tellement que Rambo finit par accepter ; une nuit, l’embarcation de Rambo est attaquée par l’armée birmane, s’ensuit une fusillade où Rambo tue tous les militaires !
Rambo accepte de continuer le voyage à la condition qu’il soit escorté par des mercenaires…
Lorsque Rambo, Sarah et les autres arrivent dans un camp où vivent des Karen, un violent combat a lieu !
C’est une vraie boucherie et  Sarah et Michael comprennent alors dans quel guêpier ils se sont mis, ils ont à peine le temps de donner des médicaments et de soigner les Karen que d’autres militaires birmans reviennent à la charge !
Devant la violence absolue des combats, Rambo devra protéger Sarah et également lutter pour sauver sa peau !
Mon avis :
Et bien on peut dire que Sylvester Stallone a encore une sacrée patate, non seulement il incarne une nouvelle fois le personnage de Rambo d’une façon ultra dynamique mais en plus il réalise lui-même le film et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a ici le métrage le plus violent de toute la saga (ce n’est pas pour rien qu’il est interdit aux moins de seize ans !) et Stallone a mis les coudées franches pour un résultat sans appel : « John Rambo » est clairement une grande réussite !
Le prétexte des humanitaires devant aider un peuple opprimé de Birmanie (les Karen) est impeccable au niveau du scénario, c’est une excellente trouvaille ; les séquences de combats sont parfaitement millimétrées (il y a des effets numériques mais ils ont très bien fichus !) et on peut noter la présence de nombreux flashbacks où Rambo revoit le colonel Trautman (Richard Crenna est décédé en 2003) et des flashs traumatiques de ce qu’il a vécu et enduré durant sa vie…
Le personnage de Sarah (Julie Benz, très belle actrice vue dans la série « Dexter ») donne un côté féminin et innocent aux personnages du film et Stallone a décidé de mettre le paquet sur la violence (corps démembrés, explosés sur des mines, impacts de mitrailleuse sanguinolents, on a une overdose de brutalité et il n’y a aucune pitié, même les femmes et les enfants sont massacrés avec la plus grande sauvagerie)…
John Rambo a bien passé le fil des années et il n’est pas « out », Stallone a su avec talent apposer sur son personnage la modernité qu’il fallait, Rambo n’est donc pas hors- jeu et sa carrure est toujours adaptée, même vingt-six années après le premier film, bref Stallone sait que Rambo a toujours la côte et exploite à fond l’aura de ce dernier…
« John Rambo » est un film d’action, un film violent qui fonctionne plein pot, le spectateur s’en prend plein les mirettes, ça barde total et le plaisir est au rendez-vous !
La fin est splendide et le cinquième opus devrait arriver cette année, en 2019, puisque Stallone nous promet un « Rambo, last blood » en salles ; Rambo est un personnage particulièrement attachant, indissociable de Stallone en tant qu’acteur, et qui reste un pilier dans sa longue carrière avec Rocky ; il a su donner une crédibilité et une empathie vis-à-vis de lui qui force le respect ; sur une durée aussi longue (de 1982 à 2019 donc) rares sont les acteurs qui ont eu cette ténacité pour faire des films de ce calibre, avec le succès toujours au rendez-vous, il faut donc saluer le travail de Stallone et lui tirer notre chapeau !
On a hâte de voir ce que « Last blood » va donner, quant à ce « John Rambo », ce n’est que du bon, les fans de films d’action et de violence au cinéma vont adorer, tout comme les cinéphiles pointilleux et exigeants, ces derniers ne pourront qu’apprécier le spectacle !
Note : 9/10













RAMBO 3 de Peter Mac Donald, 1988


RAMBO 3
de Peter Mac Donald
1988
Etats-Unis
avec Sylvester Stallone, Richard Crenna, Kurtwood Smith, Marc de Jonge, Sasson Gabal
102 minutes
Action
Musique de Jerry Goldsmith
Produit par Mario Kassar et Andrew Vajna
Synopsis :
Un village de Thaïlande, vers la fin des années quatre-vingts…
John Rambo mène une existence pieuse et paisible au sein d’un monastère, il participe à des travaux de rénovation d’un temple et a décidé de tourner la page, refusant de faire ou refaire des combats de guerre…
John Rambo a la visite du colonel Samuel Trautman et d’un agent de la CIA Robert Griggs ; ces derniers lui expliquent qu’une zone de guerre demeure en Afghanistan et que le colonel Zaysen, un très dangereux militaire, applique la terreur sur la population ; Trautman et Robert Griggs souhaitent recruter Rambo pour combattre l’armée de Zaysen et sauver la population ; dans un premier temps, John Rambo refuse mais, peu de temps après, lorsqu’il apprend que Trautman a été fait prisonnier, il décide de lui venir en aide pour le libérer…
Aidé par son guide, Mousa Ghani,  et par des moujahdines, Rambo doit combattre des soviétiques dont Kourov le second de Zaysen, il s’introduit dans le camp où Trautman est enfermé et torturé ; Zaysen apprend que Rambo doit venir, par un homme qui l’avait vu au marché avec Mousa…
Zaysen sous-estime les capacités de Rambo, il va vite déchanter car la machine de guerre est toujours en place et rien ne semble arrêter Rambo, surtout lorsqu’il s’agit de sauver le colonel Trautman, une lutte sans merci est alors engagée !
Mon avis :
Initialement prévu pour être réalisé par Russell Mulcahy, ce troisième segment de la saga des Rambo est sans conteste le moins bon de tous mais il n’en demeure pas moins très intéressant, certains le considèrent comme un nanar (il a sa fiche sur Nanarland), ce qui n’est pas disproportionné, Stallone ne parle quasiment pas, il grogne ou beugle, ce qui lui vaudra des moqueries, notamment pour son personnage des Guignols, mais ce serait bête de s’arrêter à ça car « Rambo 3 » a tout de même des qualités, déjà une action omniprésente, c’est un vrai film de baston et les fanatiques de guerre et de bagarres apprécieront sans conteste…
Le colonel Trautman incarné par l’inoxydable Richard Crenna est, cette fois ci, en ligne de mire et le côté paternaliste qu’il a avec Rambo est exploité à maxima, du coup lorsque Trautman est en danger et fait prisonnier, Stallone/Rambo fera tout pour le délivrer, c’est un élément scénaristique simple mais qui fonctionne toujours…
Le film est tourné en Israël mais l’action est sensée se passer en Aghanistan, les passages avec la population ainsi que les décors sont réalistes et l’ensemble tient bien la route ; on a cet énième antagonisme Etats-Unis/Russie avec les soldats de l’armée russe qui sont les pires fumiers, n’hésitant pas à torturer le pauvre colonel Trautman, avec un poster de Lénine accroché au mur dans le baraquement de Zaysen, ici l’ennemi c’est clairement le communisme, comme souvent dans les films américains de cette époque…
Les combats sont toujours très efficaces et diversifiés, que ce soit à la mitrailleuse, au char ou au lance-roquettes, ça bourrine pas mal mais tout ce qu’est en droit d’attendre un fan de film d’action est bien là, on en a pour son argent et le dépaysement est complet !
Stallone a réussi la gageure de ne pas caricaturer les deux premiers opus dans ce troisième, il apporte une franche cohésion avec le personnage de Rambo, si on suit la continuité tout le long des trois films, ça reste crédible !
Une nouvelle fois, ce troisième « Rambo » sera un immense succès au box-office et restera hyper rentable pour les producteurs de la Carolco, Andrew Vajna et Mario Kassar ; c’est du cinéma à grand spectacle, sans prise de tête, on peut même dire qu’on assiste à une « Vandammisation » du personnage de Rambo, certes sans les kicks mais avec un esprit proche de celui de l’acteur belge et on ne s’en plaindra pas, on veut de l’action et on en a !
Très sympathique et parfois sous-estimé, « Rambo 3 » est à réhabiliter et a toute sa place au sein des films de la saga, il y est honorable et digne du plus grand intérêt, à voir donc !
Note : 7.5/10