jeudi 24 juillet 2025

Godzilla contre Mechagodzilla de Jun Fukuda, 1974

GODZILLA CONTRE MECHAGODZILLA

Titre vo Gojira tai Mekagojira

De Jun Fukuda

1974

Action/science – fiction

Aka Godzilla contre Mekanick Monster

Scénario Jun Fukuda, Masami Fukushima  et Shinichi Sekizawa Hiroyasu Yamamura

Avec Masaaki Daimon, Kazuya Aoyama et Akihiko Hirata

Musique Masaru Sato

Japon

84 minutes

Produit par Toho

Synopsis :

Sur Okinawa, une prêtresse azumie a une vision d'une ville détruite par un monstre géant. Pendant ce temps, Masahiko Shimizu découvre un type de métal inconnu sur Terre et l'apporte au professeur Miyajima pour examen. Une fouille menée par le frère de Masahiko, Keisuke, mène à la découverte d'une chambre remplie d'objets anciens - notamment une statuette de King Caesar, le protecteur d'Okinawa - et d'une fresque murale porteuse d'une prophétie inquiétante. Keisuke est rejoint par l'archéologue Saeko Kaneshiro, qui traduit la prophétie.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Cet opus de la longue saga des Godzilla est peut être le meilleur, tout est d’une richesse dans ce film, la rigueur est de mise, que ce soit pour l’action ou pour le scénario, on peut dire que le Godzillaphile est comblé avec ce « Godzilla contre Mechagodzilla », c’est un régal absolu…

Pas moins de 3 monstres ( !), là c’est fromage et dessert et ça ne s’arrête jamais !

Le cinéphile érotomane sera gâté avec les deux pouliches du film, deux superbes japonaises, « Godzilla contre Mechagodzilla » est un vrai bonheur visuel, mieux que les précédents, l’histoire tient en haleine et s’avère super intéressante et Jun Fukuda évite le piège du ridicule et se concentre sur une intrigue qui tient bien la route, avec de plus dans les protagonistes deux inspecteurs d’Interpol pas du tout grotesques…

Il y a une touche « alien » puisque les assaillants, lorsqu’ils sont tués, deviennent zombifiés comme venus de l’espace, le trucage est très sympa !

Non là on a du très bon et même les néophytes qui n’y connaissent rien ou pas grand-chose ne pourront que se délecter, on prend grand plaisir au visionnage…

Les scènes de combats sont grandioses et toniques et le responsable des effets spéciaux n’hésite à utiliser du gore (tout est relatif) avec un Godzilla blessé qui saigne…

De nombreuses cascades viennent agrémenter le métrage, on en a pour son argent et je persiste en disant que c’est certainement un des meilleurs de la saga, ou du moins l’un des plus qualitatifs…

Pour ceux qui n’y connaissent rien, c’est un bon départ pour commencer dans les « Godzilla », une bonne approche de la saga et même pour les novices en la matière, chacun y trouvera forcément son compte…

Une petite perle du cinéma d’exploitation japonais !

Note : 8.5/10

 


 

mardi 15 juillet 2025

REC de Jaume Balaguero et Paco Plaza, 2007

 

REC

De Jaume Balaguero et Paco Plaza

2007

Espagne

Avec Manuela Velasco, Pablo Rosso, Jorge Serrano, Ferran Terraza, David Vert

78 minutes

Horreur/found footage

Synopsis :

Espagne, Barcelone, fin années 2000…

Angela Vidal est une journaliste qui anime l’émission télé « Pendant que vous dormez ».

Accompagnée par son collègue caméraman, Angela doit faire un reportage sur les pompiers de la ville…

A peine installée dans la caserne, Angela est alertée par une urgence, une vieille dame fait une crise de démence au sein d’un immeuble ; Angela suit les pompiers et se rend sur les lieux !

Ce qu’elle va découvrir dépasse l’entendement…

Tristana Medeiros, une enfant possédée par le diable, a contaminé tous les occupants de l’immeuble et la police a mis tout le monde en quarantaine…

Une lutte sans merci s’engage alors et Angela va vivre une plongée dans l’horreur !

Mon avis :

Immense succès et film incroyable, « REC » est une réussite absolue, c’est un classique du « found footage » et un film d’horreur et de possession qui met vraiment mal à l’aise…

Tous les acteurs (Manuela Velasco en tête) sont impliqués et le rythme ne faiblit jamais !

Après un démarrage pépère tout va partir en live et plus le film avance, plus la sensation de « piège » s’accentue…

Le dernier quart d’heure est étouffant et la découverte du magnétophone et des coupures de journaux fait dresser les poils, on s’est faits avoir et le talent du duo Balaguero/Plaza est clair et net, le pari de foutre la trouille est rempli haut la main !

Ça barde et c’est effrayant, un film espagnol de cette trempe ça n’arrive pas souvent et c’est à saluer…

Régulièrement ponctué de séquences gore, « REC » est stressant et il faut s’armer du plus grand courage pour le visionner jusqu’à son issue ; il n’est pas exclu de sursauter plusieurs fois lors de certains passages…

Une pure tuerie, tout cinéphile se doit de l’avoir vu !

PS : Manuela Velasco est très mimi

Note : 9/10




samedi 5 juillet 2025

2019 après la chute de New York de Sergio Martino, 1983

 

2019 APRES LA CHUTE DE NEW YORK

De Sergio Martino

1983

Italie

Avec Michael Sopkiw, Valentine Monnier, Anna Kanakis, George Eastman, Edmund Purdom

SF post apo spaghetti

95 minutes

Blu ray édité chez Studio canal

Synopsis :

Ville de New York et Alaska, en 2019 après un apocalypse nucléaire qui a tout ravagé…

Parsifal, un guerrier, est mandaté par le président de la confédération pour une mission extrêmement périlleuse…

En effet, l’explosion atomique a rendu toutes les femmes stériles !

Toutes sauf une !

Parsifal doit la retrouver absolument et la ramener à la base d’Alaska…

En échange, il gardera la vie sauve et embarquera dans une expédition avec le président ; pour l’aider, on lui adjoint deux mercenaires, les voilà partis dans leurs recherches !

Très vite, Parsifal va devoir affronter mille et un dangers, avec des irradiés, des rats, des hommes singes et surtout la horde des Euraks, salopards de la pire espèce, eux aussi à la recherche de la dernière femme féconde…

Combats, fusillades, endroits hostiles et personnages glauques vont ponctuer les pérégrinations de Parsifal et ses acolytes et il fera connaissance d’une jolie blonde dont il tombera amoureux…

Malgré une issue pour le moins énigmatique, la partie sera loin d’être gagnée…

Mon avis :

« 2019 après la chute de New York » est un film culte de Sergio Martino, il figure dans la liste des meilleurs du genre !

Ultra efficace avec des séquences gore sans arrêt (maquillages 4 fromages comme seuls les Italiens savent torcher), c’est vraiment un beau bordel un LOL total ! le père Martino nous pompe allègrement « Mad Max 2 », « New York 1997 » et cerise sur le gâteau même « La planète des singes », les acteurs semblent paumés (Eastman hirsute et barbu, Sopkiw aussi expressif qu’une armoire IKEA et la pauvre Valentine Monnier se demande bien ce qu’elle fout là dedans), et pourtant l’action fonctionne plein pot et le spectateur cinéphile fan de  nanars y trouvera son compte et appréciera le spectacle sans difficulté…

C’est un vrai festival et Martino ne recule devant rien pour attirer l’attention ; avec peu de moyens financiers mais grâce à des astuces (surtout un montage nerveux) ça gagne indéniablement en efficacité et à aucun moment on ne s’ennuie !

Bref, on se régale et c’est du « no limits » niveau gore et action, de la SF ritale croustillante comme on les aime, on est en 1983, plein âge d’or du bis où règnaient les cadors du genre (sf spaghetti), c’était super rentable et les bougres l’avaient compris et savaient y faire !

Et maintenant c’est le mimi c’est le rara c’est le miracle, en 2025 on le trouve en blu ray 4 K (qui l’eut cru ?) donc aucune excuse pour les retardataires, foncez et procurez vous « 2019 après la chute de New York », c’est du caviar en barres !

Note : 7.5/10