samedi 16 février 2019

Indiana Jones et la dernière croisade de Steven Spielberg, 1989


INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE
de Steven Spielberg
1989
Etats-Unis
avec Harrison Ford, Sean Connery, River Phoenix, Alison Doody, Julian Glover, Denholm Elliott, John Rhys Davies
Aventures
127 minutes
Musique de John Williams
aka Indiana Jones and the last crusade
Budget : 48 000 000 dollars
Recettes mondiales au box-office : 474 171 806 dollars
Synopsis :
Utah, 1912…
Indiana Jones, alors jeune scout, chaparde la croix de Coronado à des pilleurs de tombes, il est poursuivi par ces derniers et se voit contraint de leur rendre le précieux objet…
Côtes du Portugal en 1938, Indiana Jones récupère la croix de Coronado, il se retrouve maintenant pourchassé par des soldats du Troisième Reich ; les nazis sont en quête du Saint Graal ; Indiana Jones apprend que son père se trouve prisonnier à Venise, Elsa Schneider, une superbe archéologue autrichienne, accueille Indy…
Après une poursuite dantesque en vedettes vénitiennes, le couple s’embrasse…
Indy et son père, Henry Jones, ainsi qu’Elsa parviennent à déchiffrer un code dans un endroit religieux, sous une grande dalle, ils remarquent un passage souterrain, puis ils sont attaqués par des centaines de rats !
Henry Jones est fait prisonnier dans un château en Autriche, Indy le délivre ; Elsa trahit Indiana Jones mais celui-ci, avec son père, parvient à fuir…
Toujours à la recherche du Graal, Indy a des informations de Sallah et Marcus Brody, des anciens amis à lui, il sait désormais où se trouve le Graal…
Indy et les nazis, à sa poursuite, se retrouvent dans le temple où sont entreposées les coupes du Graal, pour réussir à s’approprier la coupe et la boire, il faut user de stratagèmes sinon le piège peut s’avérer fatal !
Elsa Schneider boit la coupe la première…
Mon avis :
Tourné cinq années après le second segment de la saga, ce « Indiana Jones et la dernière croisade » est virtuose et le spectateur assiste à un spectacle tout bonnement royal, Spielberg n’a rien perdu de sa fougue et on se délecte une nouvelle fois dans ces aventures de l’homme au chapeau et au fouet, c’est un pur bonheur !
L’idée d’avoir intégré Sean Connery en père d’Indy est carrément géniale et l’acteur semble s’en être donné à cœur joie ; Spielberg nous fait rêver comme des gosses avec des passages secrets, des décors incroyables et toujours avec sa mise en scène millimétrée au quart de seconde, tout est impeccable, que ce soit l’action, la dynamique et le jeu des acteurs, on est bluffés !
Certes un ou deux bémols pas très graves mais apparemment tous les véhicules démarrent sans clef ! les vedettes à Venise, la moto avec side-car, l’avion sous le zeppelin (magnifique ce passage), le père Indy réussit à tout démarrer, mais bon on sait que c’est du cinéma et ce n’est pas ce genre d’incohérences qui va gâcher la fête !
La séquence avec le tank est incroyable, là Spielberg a dû en baver pour le montage, c’est l’une des meilleures scènes du film, le story board a dû être hyper savamment étudié et le rendu est globalement sidérant !
La présence féminine d’Alison Doody en archéologue autrichienne apporte un piment érotique au film, elle est sublime et Harrison Ford/Indy se régale lors d’un baiser fougueux, tout comme le spectateur…
Le début du film se fait sur les chapeaux de roues et on se place dans l’action de façon quasi immédiate, pour ne jamais plus en décoller jusqu’à l’épilogue, c’est du boulot d’orfèvre !
Le thème musical ponctue habilement les passages de scènes de bravoure et on remarquera que Spielberg se fait plaisir au niveau de la technique qu’il emploie avec les ombres (dans les quatre films de la saga, il a pour habitude de mettre les ombres en plan régulier, ce qui prouve sa grande maitrise !)…
Une nouvelle fois, c’est un festival de dynamisme et d’action, rien ne semble pouvoir arrêter Indy et certains ont dit  que « Indiana Jones et la dernière croisade » était inférieur aux deux premiers, personnellement, je le trouve au même niveau, le plaisir ressenti est identique !
Bref, je ne vois pas ce qu’il y aurait à redire, le film est parfaitement mis en scène et son intérêt fait qu’il est tout à fait digne de la qualité des deux autres !
Il faudra attendre dix-neuf ans pour avoir l’opus suivant qui date de 2008 et qui est tout aussi réussi !
Au niveau du cinéma de loisirs pur et tout public, la saga des « Indiana Jones » s’impose comme une référence absolue et, entre les mains de Steven Spielberg, on sait que le plaisir sera forcément au rendez-vous !
Une nouvelle fois, c’est deux heures de jubilation !
Note : 10/10











1 commentaire:

  1. Une super comédie que tout le monde devrait absolument regarder https://film4k.stream/568-la-verite-si-je-mens-les-debuts-2019.html C'est vraiment intéressant et spectaculaire, donc au moins une fois je vous recommande de le regarder vous-même .

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