jeudi 20 août 2020

Bonnot et compagnie (épisode des Brigades du tigre) de Victor Vicas, 1976

 

BONNOT ET COMPAGNIE

Episode de la série « Les brigades du tigre »

de Victor Vicas

1976

France

55 minutes

avec Jean-Claude Bouillon, Pierre Maguelon, Jean-Paul Tribout, Jacques Giraud, François Maistre, Macha Béranger

Scénario de Claude Desailly

Musique de Claude Bolling

Synopsis :

France, au début du vingtième siècle…

La bande à Bonnot a été neutralisée, tous les bandits ont été mis hors d’état de nuire par les hommes du Tigre…

Seul en reste un, Liébert, qui est emprisonné à vie…

Un jour, le médecin de la prison informe Liébert qu’il est atteint d’une forme sévère de tuberculose et qu’il ne lui reste que quelques semaines à vivre…

Sachant qu’il n’a plus rien à perdre, Liébert s’évade avec un autre prisonnier, Bel œil, condamné après un casse dans un bureau de tabac…

Arrivés dans l’Indre, Liébert et son acolyte font la connaissance de Romarin, un caïd local qui végète entre cambriolages et parties de billard…

Valentin, Pujol et Terrasson arrivent sur place et logent à l’auberge de la rose d’or, tenue par le père Coquelard…

Ils remarquent une fille de petite vertu qui fait un scandale dans la salle du restaurant ; de fil en aiguille, ils comprennent que c’est la femme de Romarin…

Remontant à la source pour leur enquête, Valentin, Pujol et Terrasson parviennent à piéger Romarin…

Ce dernier est alors abattu par Liébert, persuadé que Romarin aurait tout divulgué aux policiers…

Le temps s’accélère et Liébert décide de balancer des grenades, de nuit, à la Rose d’or afin de tuer Valentin, son pire ennemi et celui qui l’a envoyé en prison…

Bel œil et Liébert passent par les sous-sols de l’auberge et se retrouvent dans la cave…

Pendant ce temps, Valentin, Pujol et Terrasson font le guet non loin de l’entrée de l’hôtel…

Mon avis :

Excellent épisode que ce « Bonnot et compagnie » qui met en exergue le survivant de la bande à Bonnot pour un ultime défi face à Valentin et aux hommes du Tigre !

Cette fois l’action ne se passe pas à Paris mais en province, dans l’Indre, à Yssoudun…

Le personnage de Liébert, qui n’a plus rien à perdre, gravement atteint par la maladie, est déterminé à tuer Valentin, avant lui-même de passer l’arme à gauche…

Les seconds rôles sont savoureux, notamment Macha Béranger dite « La poule » et Romarin, caïd peureux et chiffe molle, qui ne fait pas le poids face à Liébert, solide gaillard malgré sa tuberculose…

La scène du restaurant avec l’engueulade entre le serveur et la Poule vaut son pesant de cacahuètes et tout est très bien joué pour rendre l’histoire crédible…

La séquence de l’attaque de la ferme est, elle aussi, très bien montée, avec une tentative de viol par Romarin vite stoppée par Liébert (« nous sommes des bandits, pas des assassins ! ») et le passage avec les masques procure un charisme certain à ces gangsters provinciaux et proches du peuple, ne s’attaquant qu’aux bourgeois…

Comme toujours Victor Vicas soigne énormément sa mise en scène et c’est un vrai régal ; le final est presque nihiliste et Valentin déjouera un plan des plus pernicieux de la part de Liébert (les grenades dégoupillées) !

Une nouvelle fois les cinéphiles seront aux anges, « Bonnot et compagnie » est effectivement un des meilleurs épisodes des Brigades et restera dans les mémoires de tout brigadophile…

Une pure tuerie !

Note : 9/10






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