vendredi 2 mars 2012

DEMENCE de Gianni Martucci, 1980

DEMENCE

Aka THRAUMA



De Gianni Martucci

1983

Italie



Synopsis :

Dans la confusion la plus totale, un groupe de jeunes gens réfugiés dans une demeure cossue à proximité d’une forêt sont agressés, puis décimés les uns après les autres par un mystérieux individu libidineux et névrotique à la serpe facile…



Mon avis :

« Démence » fait partie de la même race que « Le Lac des morts vivants » de Rollin.

C’est l’un des films les plus à l’Ouest que le cinéma ait jamais pondu !

Nul, archi nul ! : Lumière pourrie et défectueuse (les trois quarts du métrage se déroulent dans l’obscurité, sans le moindre éclairage !), final grotesque et totalement illogique, acteurs jouant comme des pieds, totalement inexpressifs, le doublage de la version française est exécrable, ce qui n’arrange rien !

La psychopathologie du tueur n’est même pas identifiable, on y comprend que dalle !

LE néant pendant 1h25 !

Le pré-générique et ses cristaux liquides qui partent tous azimuts est, à ce titre, particulièrement indigeste !

Le texte final qui parle d’Israël lui aussi est à mourir de rire !

On ne capte rien et on se laisse aller à la va comme je te pousse dans une intrigue totalement bidonnée et sans le moindre intérêt !

C’est tellement nul que ça en est toxique, c’est dire !

En fait, l’ami Martucci a voulu réaliser un slasher à la sauce macaroni, un peu à la « Vendredi 13 » ou à la « Halloween »…

Le gros problème c’est qu’il n’a pas du tout mis les moyens appropriés, ça patauge grave dans la choucroute, on est en plein cirage !

Il y a un contraste énorme et sidérant avec ses homologues talentueux qui ont, eux, réussi dans le domaine slasher/giallo, (Argento avec « Ténèbres » ou Martino avec son « Tueur à l’orchidée », pour ne citer qu’eux !)…

De plus, le métrage tourne en rond et l’unité de lieu ultra simplifiée contribue à rendre pesant l’anémie scénaristique totalement exsangue de rebondissements !

Malgré une paire de seins par ci par là, on s’ennuie ferme !

Il faut mieux en prendre le parti d’en rire, tellement « Démence » est sidérant par son absolue nullité…

Dans le genre « nanar » un sommet !

Il est indubitable que Martucci et son équipe l’ont torché en quelques jours, vu le bâclage que c’est !

Tous les clichés y sont (femmes vénales ou névrosées sexuelles, hommes lâches, bagnoles qui tombent en panne ou qui ne démarrent pas au moment fatidique !, « antre » du tueur sorti de nulle part…).

Bref, « Démence » monument de non cinéma, c’est si rare que rien que pour ça ça vaut le coup d’œil !   

6.5/10




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire