mardi 9 juillet 2013

Virus cannibale de Bruno Mattei, 1980


VIRUS CANNIBALE

de Bruno Mattei aka Vincent Dawn

aka Hell of living dead

aka Zombie creeping flesh

Italie

1980

avec Margit Evelyn Newton, Frank Garfield, Selan Karay

Film de zombies barré

100 minutes

Synopsis :

Lia Rousseau est une journaliste célèbre envoyée en Papouasie afin d'enquêter sur une guerre civile proche d'un génocide...

Des mercenaires lourdement armés, après avoir déjoué une prise d'otages dans un consulat, sont envoyés sur le même lieu que Lia...

Suite à une fuite dans une usine nucléaire, un gaz transforme les ouvriers en cannibales, à proximité de la région où se trouvent les militaires !

En danger de mort, Lia et son photographe sont secourus in extremis par les SWAT...

Ils vont devoir cohabiter et une lutte sans merci est amorcée pour leur survie !

Mon avis :

"Virus Cannibale" est un immense délire, un film déjanté où les acteurs n'y croient pas une seule seconde et où tout est prétexte à la déconnade et la gratuité...

Un scénar chancelant, des paysages sommaires (tourné en Espagne, il accumule les stock shots pour laisser supposer que l'action se déroule en Nouvelle Guinée) et une action inégale font décupler le foutage de gueule de la part de Mattei au niveau de la crédibilité...

Et pourtant il se dégage une véritable AFFECTION face à ce gros nanar 100% assumé !

Accumulant les séquences improbables et déplacées, Mattei finit par déconcerter puis envoûter le spectateur usant et abusant de ficelles tellement énormes qu'elles deviennent passionnantes !

On se dit "non ! il ne va pas aller jusque là ! " et bien si ! Il y va et met les pieds dans le plat en appuyant lourdement son propos, à la fin, ça en devient presque touchant...

Bricolés mais tout de même efficaces, les sfx gore sont au rendez vous et le décor de la centrale nucléaire restera dans toutes les mémoires, lieu de peur indicible où le danger peut surgir à tout moment et repère dans le temps pour le spectateur qui le quitte au début pour le retrouver au final...

La scène où le militaire enfile un tutu vert pomme et se met à chantonner "Singing in the rain" est surréaliste, apportant une touche de folie pure à un métrage qui en était déjà bien chargé !

En somme "Virus cannibale" ne doit pas se vivre comme un film lambda mais comme une EXPERIENCE, quelque chose à part, de l'inconnu dans lequel on va s'engouffrer, confiant et dans lequel on prendra certainement un plaisir (même coupable !)...

Enormissime !

Note : 10/10









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