mardi 4 novembre 2014

L'EXORCISTE de William Friedkin, 1973

L'EXORCISTE
de William Friedkin
Etats Unis
1973
avec Max Von Sydow, Eleen Burstyn, Linda Blair, Jack Mac Gowran
121 minutes
d'après William Peter Blatty
Fantastique
Synopsis :
Nord de l'Irak, le père Merrin fait la découverte d'une statuette, celle de la divinité de Pazuzu, il est pris de malaises dans un climat bizarre et apocalyptique...
Georgetown, une ville des Etats Unis, Chris Mac Neil, une actrice à la renommée internationale vit avec sa fille Regan, une préadolescente d'une douzaine d'années...
Soudain, Regan déclare et présente des troubles du comportement...
Elle est envoyée dans une clinique où elle subit des tests, notamment des scanners du cerveau...
Les choses s'empirent et bientôt, il faut se rendre à l'évidence, Regan est possédée !
Le père Karras, jeune prêtre sous le choc car il vient de perdre sa mère, est appelé à la rescousse pour soigner Regan...
Rien n'y fait ! la possession devient de plus en plus rongeante et flagrante !
Est alors mandaté le père Merrin, ultime recours et seule solution pour pratiquer un exorcisme digne de ce nom sur Regan...
Un combat surhumain s'engage !
Mon avis :
Film mythique et connu à travers le globe, « L’exorciste » demeure un classique du film d’horreur et son impact, grâce à une mise en scène solide, ne se dévalue pas même après quatre décades…
Il y a une précision, un sens du déroulement scénaristique qui glace le spectateur, pris frontalement dans une spirale anxiogène, où la tension ne semble retomber qu’à la fin…
Les manipulations techniques et effets spéciaux de Dick Smith sont révolutionnaires pour l’époque et ne paraissent pas datés même aujourd’hui !
Un climat de terreur règne de bout en bout avec des moments atmosphériques où l’effroi se déchaîne, matraquant le spectateur de séquences chocs et ouvrant ainsi une nouvelle dimension au cinéma d’horreur américain des années 70…
Les mouvements de caméra sont par ailleurs très réussis et parviennent à dégager une plus value graphique indéniable…
L’interprétation de Burstyn est souvent basée sur l’émotivité, reflet d’un mal être suite à une position conjugale difficile (elle est séparée de son mari et élève sa fille de façon chaotique), Friedkin gratifie même son œuvre d’un « film dans le film », la mère étant elle-même actrice…
Film autant de demeures que de possession, la maison et ses recoins, ses escaliers, son grenier sont astucieusement exploités pour provoquer la flippe, "L'exorciste" contracte la sensibilité de ses spectateurs pour les mettre mal à l'aise, parvient à déchaîner des éclairs de violence psychique lors de séquences sidérantes (le dévalement de Regan en pantomime d'araignée, la tête qui tourne à 360 degrés, le vomi verdâtre, les insultes à tout va...).
Reconnu comme le film d'horreur ultime et comme l'un des métrages les plus terrifiants de tous les temps, "L'exorciste" n'a rien perdu de son attrait et demeure une oeuvre culte, d'une qualité saisissante et d'une rigueur dans son exécution exemplaire !
Un must have à avoir visionné impérativement ...

Note : 10/10






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