dimanche 10 mars 2019

Le flic de Beverly Hills de Martin Brest, 1984


LE FLIC DE BEVERLY HILLS
de Martin Brest
1984
Etats-Unis
avec Eddie Murphy, Judge Reinhold, Lisa Eilbacher, John Ashton, Ronny Cox, Gilbert R. Hill, Steven Berkoff, James Russo
105 minutes
Comédie policière
aka Beverly Hills cop
Musique de Harold Faltermeyer et Danny Elfman
Chansons par Junior, Patti Labelle, Pointer sisters, Glen Frey entre autres
Budget : 15 000 000 dollars
Recettes mondiales au box-office : 316 360 478 dollars
Synopsis :
Detroit et Beverly Hills, Etats-Unis, milieu des années quatre vingts…
Axel Foley, un policier gaffeur, provoque un bordel monstre en pleine ville après une course poursuite entre un camion et des voitures de police, suite à une altercation avec des trafiquants de cigarettes ; son chef Douglas Todd lui passe une avoine carabinée et envisage de le licencier à la prochaine erreur…
De retour chez lui, Axel retrouve un de ses meilleurs amis, Mikey Tandino, ancien taulard et avec qui Axel avait fait les quatre cents coups plus jeunes, les deux hommes vont prendre un verre dans un bar…
De retour chez Axel, celui-ci est assommé et son ami Mikey est tué par deux hommes !
Tandino avait magouillé en volant des bons aux porteurs de deutschmarks, ce qui lui a coûté la vie !
Axel est bouleversé de la mort de son ami et jure de le venger !
Il se rend à Beverly Hills pour rencontrer Jenny Summers, une amie qu’il avait en commun avec Mikey, la jeune femme est devenue responsable d’une galerie d’art géré par son patron Victor Maitland…
L’ homme de main de Maitland, Zack, n’est autre que le meurtrier de Mikey !
Axel s’introduit de force dans le bureau de Maitland, il est viré manu militari !
William Rosewood, le sergent John Taggart et le lieutenant Andrew Bogomil, tous les trois membres de la police de Beverly Hills, ont pour ordre de filer Foley…
Ce dernier se paie leurs têtes et accumulent les facéties !
Axel parvient à obtenir les preuves que Maitland pratique un trafic de cocaïne mais Taggart et Rosewood ont pour consigne de l’éloigner de Beverly Hills…
Lorsque Rosewood, qui faisait le guet près d’un entrepôt appartenant à Maitland, comprend que tout ce que disait Axel Foley est vrai, Jenny Summers et Axel sont braqués par Zack et ses hommes…
Novice en la matière, Rosewood prend son courage à deux mains et sort de sa voiture pour secourir Axel et Jenny !
Mon avis :
Immense succès au box-office, soyons clairs « Le flic de Beverly Hills » est le meilleur film d’Eddie Murphy et son meilleur rôle !
La mise en scène de Martin Brest allie humour, action et bonne humeur pendant une heure quarante et le spectateur jubile dès l’entame qui démarre à fond les gamelles, ce film est un plaisir et un bonheur complets, porté par un Eddie Murphy au top de sa forme et la musique du film amplifie encore plus l’ambiance, on se prend un pied total à chaque visionnage, « Le flic de Beverly Hills » est le remède idéal en cas de coup de blues, il faut l’appréhender comme une comédie policière à 50/50 comédie/polar…
Certes, le passage de la mort de Mikey est loin d‘être drôle et le personnage de Zack (quelle tête de psychopathe, il fait peur !) et celui de Victor Maitland sont d’ignobles crapules mais Axel est là pour appliquer sa vendetta et il ira jusqu’au bout…
Certaines séquences sont inoubliables (les bananes dans le pot d’échappement, la courte échelle entre Taggart et Rosewood, Zack qui valdingue dans le restaurant, l’introduction avec la voiture de police et j’en passe, ça n’arrête pas !)…
Eddie Murphy signe ici sa meilleure composition et il crève l’écran, toujours à l’aise dans ses Adidas et sûr de lui à deux cents pour cents !
L’actrice Lisa Eilbacher est superbe et donne l’aspect féminin au film, tous les seconds rôles sont nickels (mention à Judge Reinhold en flic benêt et James Russo en ami malchanceux mais toujours fidèle d’Eddie Murphy), « Le flic de Beverly Hills » est un film connu mondialement et que tous les cinéphiles des années quatre-vingts ont forcément vu…
La musique du film fit également un tabac au niveau des ventes de bandes originales et elle est également pour beaucoup dans la réussite du film, certains dialogues ne sont pas très châtiés (beaucoup de gros mots) mais ce n’est pas bien grave…
« Beverly Hills cop » est un classique absolu du cinéma américain des années quatre-vingts et ravira tous les publics avec un happy end de rigueur (les méchants sont punis comme il se doit et les bons triomphent !)…
Martin Brest récidivera dans le polar jubilatoire avec son « Midnight run » trois ans plus tard, c’est un excellent metteur en scène, il a parfaitement compris ce qu’attend le spectateur et sait tout faire pour le contenter (un peu comme Steven Spielberg !)…
Rien à dire de plus sinon que tout le monde semble unanime pour dire que « Le flic de Beverly Hills » est un film qui ne peut décevoir personne ; la gaieté et la bonne humeur dont fait preuve Eddie Murphy sont vraiment communicatives et on ne se lasse jamais de ce film, même après plusieurs visionnages…
« Le flic de Beverly Hills » fait plaisir à voir et a donné du sang neuf au polar américain, c’est un film référentiel et inoubliable, doté d’une énergie rare et fédératrice !
Note : 10/10












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