dimanche 3 mars 2019

L'ombre blanche de John Gray, 1996


L’OMBRE BLANCHE
de John Gray
1996
Etats-Unis
avec Steven Seagal, Keenen Ivory Wayans, Bob Gunton, Brian Cox, Stephen Tobolowsky
91 minutes
aka The glimmer man
recettes au box-office : 20 350 000 dollars
Polar
Synopsis :
Los Angeles, milieu des années quatre-vingt-dix…
Jack Cole est un ancien tueur des services secrets, il est aguerri aux techniques de combats ; il est divorcé…
Dans le cadre de son parcours professionnel, Jack Cole est devenu criminologue, il est amené à travailler avec la police de la ville et doit faire équipe avec Jim Campbell, un policier aux antipodes des méthodes de travail de Jack…
Bon gré mal gré et avec une prise de contact plutôt difficile, les deux hommes enchainent les opérations anti-criminalité…
Cole a des méthodes très musclées, il empêche un jeune homme de faire un carnage dans une salle de classe et parvient in extremis à limiter la casse…
Ce n’est que lorsque Campbell et Cole doivent retrouver la trace d’un tueur en série que les choses se compliquent !
L’ex-femme de Cole figure parmi les victimes du tueur ; ce dernier applique à chaque fois le même modus operandi, il crucifie ses victimes et les plaque au mur de la scène de crime, il les tue à l’aide d’un fusil à visée laser…
Jack Cole devient le suspect numéro un dans l’affaire, la trace de son ADN étant retrouvée sur le corps de son ex-femme…
Les investigations vont bon train, ponctuées de bagarres dantesques, où Cole pratique des arts martiaux pour faire avancer l’enquête…
Heureusement, le sens de l’humour de Cole finit par plaire à Campbell et les deux collègues commencent à sympathiser…
Mais la mafia russe va s’immiscer dans tout ça !
Un homme masqué s’introduit chez Campbell avec pour but de le tuer ; un incendie se déclare durant la bagarre, l’appartement de Campbell est réduit en cendres !
Cole, par le biais de Christopher Maynard (le jeune psychopathe de la salle de classe au début du film), obtient des informations capitales pour coincer le tueur en série !
C’est alors que Cole est kidnappé par deux hommes qui se font passer pour des inspecteurs de police…
Mon avis :
Et bien « L’ombre blanche » est un excellent polar, très réjouissant, et c’est aussi l’un des meilleurs rôles de Steven Seagal et un de ses meilleurs films…
L’histoire est simple mais le réalisateur John Gray ne nous refait pas le énième coup du « duo de flics que tout sépare au début » de façon grossière, il est malin et a doté son film d’un grand sens de l’humour, hyper bienvenu, avec des répliques qui font mouche à chaque fois et qui désamorce la tension des scènes de meurtres ; de plus c’est un pur bonheur de voir Steven Seagal dans les scènes de baston, il s’en donne à cœur joie et le spectateur aussi…
Bourré de rebondissements, « L’ombre blanche » est un film qui va à deux cents à l’heure et on est pris dans l’intrigue sans discontinuer…
Il y a un soin énorme pour les décors et les scènes spectaculaires sont réalisées avec un grand savoir-faire, elles sont très impressionnantes (l’incendie chez Campbell, la descente en rappel de l’immeuble, le saut par la fenêtre de Steven Seagal avec le collégien et les nombreuses explosions que l’on trouve dans le film)…
Tout ça c’est du très bon travail et « L’ombre blanche » est un mix entre thriller, polar, bagarres et humour dosé juste comme il faut…
Il n’y a pas de compétition entre les deux acteurs principaux Seagal et Wayans et le duo fonctionne plein pot, à égalité dans le déroulement scénaristique, ils ont la même importance tous les deux dans l’histoire et on pense un peu à « L’arme fatale » et le tandem Mel Gibson/Danny Glover, le côté baston et bourrinage en plus grâce à Steven Seagal…
« L’ombre blanche » est un film qui n’a pas à rougir de ses prédécesseurs et John Gray, tout comme la majorité des acteurs et des techniciens qui ont mis la main à la pâte sur ce film, s’en sont très bien sortis, à aucun moment le film n’est ridicule…
D’ailleurs, Steven Seagal ne s’y est pas trompé puisqu’il a coproduit le film, il savait donc très bien où il mettait les pieds…
Polar exemplaire et bien ancré dans les années quatre-vingt- dix, « L’ombre blanche » est un régal et un film très plaisant à visionner…
Il ravira les cinéphiles fanatiques de films d’action et redonne de la hauteur à la filmographie de Steven Seagal, qui parfois nous donnait des films un peu risibles, ici c’est le haut du panier dans sa carrière…
Très sympathique, « L’ombre blanche » remplit son contrat largement et c’est la jubilation complète pendant quasiment une heure trente !
Note : 8/10










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