dimanche 31 janvier 2021

Portés disparus de Joseph Zito, 1984

 

PORTES DISPARUS

de Joseph Zito

1984

Etats-Unis

avec Chuck Norris, M. Emmett Walsh, Lenore Kasdorf, James Hong, Erich Anderson

Film d’action/guerre

97 minutes

aka Missing in action

Produit par la Cannon

Musique de Jay Chattaway

Budget : 2 550 000 dollars

Recettes au box office aux Etats-Unis : 22 812 500 dollars

Synopsis :

En 1984, aux États-Unis, le colonel des Forces Spéciales américaines James Braddock se voit confier la mission de localiser et de sauver un groupe d'hommes portés disparus au Vietnam.

12 ans plus tôt, lors du conflit vietnamien, il avait lui-même été détenu prisonnier dans un camp mais il avait réussi à s'en échapper.

Aidé par une charmante représentante officielle du Département d'État et d'un ancien compagnon d'arme, il réunit des informations confidentielles et un armement de pointe.

À présent, cet homme seul, expert en arts martiaux, explosifs et armes en tous genres, est prêt à revenir au Vietnam et à se confronter au général Trau, un militaire cruel.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

A mi-chemin entre le film de guerre et le film d’action, « Portés disparus » est un film culte produit par la société culte, elle aussi, Cannon régie par le tandem Menahem Golan/Yoram Globus ; certes c’est un film de commande et l’interprétation des acteurs (Chuck Norris en tête) n’est pas digne de Shakespeare mais on prendra un immense plaisir au visionnage, le film est attrayant et très plaisant et surtout hyper efficace !

L’idée de départ (retrouver et sauver des soldats américains encore prisonniers au Vietnam) sera reprise moult fois (notamment dans « Rambo 2, la mission » l’année suivante) mais l’ensemble est très honnête et la réalisation est nickel ; Chuck Norris tournera alors pléthore de films pour la Cannon, toujours calibrés pareil, avec une violence frontale mais tout à fait supportable qui fait que finalement le film reste tous publics…

Dans ce premier « Portés disparus » Norris y va fort et exécute des cascades, il grimpe à la corde, se bagarre en utilisant son karaté et dézingue du méchant à tout-va, avec une nonchalance et une assurance en lui qui forcent le respect ; il est l’homme de la situation et ça se voit tout de suite, Norris n’est pas plus mauvais qu’un autre et n’a pas à rougir de Stallone, il est très sympathique et hyper direct, c’est lui le héros du film et il insuffle ce côté épique qui fait plaisir à voir, il fournit au spectateur ce que ce dernier était en droit d’attendre et remplit sa mission honorablement, que ce soit dans l’histoire du film qu’avec son jeu d’acteur…

Le film est structuré en quatre étapes, le début avec le flashback de Braddock au Vietnam et son trauma (il végète dans une chambre d’hôtel et casse une télévision), son périple à Saïgon avec les diplomates où il refusera de se soumettre aux autorités, l’arrivée à Bangkok pour réussir à trouver le matériel logistique qui lui servira, in fine, à sauver les soldats emprisonnés et les ramener en hélicoptère à Saïgon…

La mise en scène est nerveuse et sans temps morts, certaines séquences sont gratinées (la belle diplomate qui sert d’alibi in extremis à Braddock au plumard), des passages sordides (les prostituées de Bangkok) mais l’ensemble se suit avec intérêt et attention…

Le capital sympathie déployé par Chuck Norris tourne à plein régime et on aurait tort de se priver de « Portés disparus », sans être un chef d’œuvre, c’est tout de même une des productions Cannon les plus réussies et célèbres…

Les cinéphiles friands d’action seront donc aux anges et cela donne envie de se faire ou refaire les autres Chuck Norris estampillés Cannon…

Dynamique, attachant et au pouvoir attractif (le film a rapporté énormément d’argent), « Portés disparus » est un must have !

Note : 7.5/10








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