samedi 21 décembre 2013

Le continent des hommes poissons de Sergio Martino, 1979


LE CONTINENT DES HOMMES POISSONS

de Sergio Martino

Italie

1979

aka Island of the fishmen

avec Claudio Cassinelli, Richard Johnson, Barbara Bach, Beryl Cunninghman, Joseph Cotten

100 minutes

Aventures fantastiques

Synopsis :

A la fin du dix-neuvième siècle, un navire de forçats condamnés au bagne échoue de nuit sur une île hostile après avoir été attaqué par un mystérieux monstre marin...

Ils sont recueillis par un couple de riches personnes qui dominent les rares autochtones de l'archipel...

Bientôt la jeune femme s'éprend du docteur rescapé et lui explique que son mari la manipule, car son père est un chercheur qui étudie la génétique amphibie...

De plus, il semblerait qu'un trésor soit enfoui à des kilomètres sous l'eau, l'île est une porte ouverte sur l'Atlantide !

Le volcan se déclenche ! Il va falloir fuir cette île !

Sur fonds d'aventures, les protagonistes devront combattre tous les dangers pour survivre, qu'ils soient humains ou surnaturels !

Mon avis :

Sacrément sympathique et aux rebondissements multiples ce délirant mais attachant "Continent des hommes poissons" se suit avec le plus grand plaisir, apportant une certaine fraîcheur dans le panorama du bis italien de la fin des années 70...

Ne cherchez pas quelconque logique ou explication rationnelle, ici on est là pour passer un bon moment de détente sans aucune connotation intellectuelle ou sans la moindre prétention...

Quel plaisir de retrouver Richard Johnson (le médecin fou du "Zombi 2" de Fulci) ou la belle Barbara Bach en égérie centrale d'un métrage naïf mais qui tient la route au niveau du timing et de l'action...

Ponctué par de nombreuses séquences nocturnes et sous marines, "Le continent des hommes poissons" vaut aussi son pesant de cacahuètes pour ses monstres croquignolets et rafistolés rudimentairement et sa candeur bon marché...

A mille lieux de ses homologues d'outre Atlantique, Martino prend le parti pris volontaire d'en mettre plein la vue via des systèmes D habiles (la plongée dans le scaphandre filmée dans une piscine, le stock shot de l'éruption, un montage rapide pour pallier aux incohérences lors des attaques des hommes poissons)...

Bref, vous l'aurez aisément compris on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer et aucune baisse de rythme n'est à déplorer !

Pour s'en convaincre il suffit de se laisser porter dans un postulat abracadabrant mais enjoué et vigoureux !

On est en présence de la crème du cinéma bis et d'une époque aujourd'hui bien révolue qui mérite toute votre attention afin de comprendre les démarches des réalisateurs de l'époque, pompant allègrement les américains et dépassant les codes du cinéma traditionnel...

Un petit régal qui, malgré sa ringardise affichée, a plutôt bien passé le cap des années (35 ans quand même !)...

Note : 8/10





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