samedi 28 novembre 2015

SAN ANDREAS de Brad Peyton, 2015

SAN ANDREAS
de Brad Peyton
2015
Etats-Unis
Avec Dwayne Johnson, Alexandra Daddario, Kylie Minogue, Carla Gugino, Colton Haynes
Film catastrophe intelligent
114 minutes
Budget : 110 000 000 dollars
Box office mondial : 270 000 000 dollars
Synopsis :
Villes de Los Angeles et San Francisco, 2015…
Nathalie, une jeune femme, fait une chute de voiture dans une route escarpée, elle est sauvée in extremis par Ray Gaines, un pompier pilote d’hélicoptère…
Le professeur Lawrence Hays, un éminent spécialiste des phénomènes sismiques, effectue des recherches poussées sur la « faille de San Andreas » qui s’ouvre à peu près tous les cent cinquante ans en Californie…
Emma est sur le point de devenir l’ex épouse de Ray, celle-ci ayant entamé une procédure de divorce ; Blake, leur fille d’une vingtaine d’années appréhende ce moment, tout comme son père qui souffre énormément de cette séparation, d’autant plus qu’ils ont perdu leur première fille dans un accident de rafting dont Ray se considère comme responsable…
Le beau-père de Blake, Daniel Riddick, est un riche industriel qui a fait fortune dans l’immobilier…
Lorsque la faille de San Andreas s’ouvre, d’immenses tremblements de terre ont lieu dans un rayon d’une centaine de kilomètres…
Ben Taylor et son frère Ollie, deux jeunes gens qui avaient sympathisé avec Blake, se retrouvent bloqués dans le parking souterrain d’une tour…
Alerté par sa fille, Ray va tout faire pour la sauver !
Mon avis :
« San Andreas » est avant tout un hommage à tout un pan du cinéma catastrophe des années soixante dix (on pense immédiatement à des films comme « Tremblement de terre » et même « La tour infernale »), le tout mixé à des films d’actions où tout se joue au fil du rasoir (le début fait beaucoup penser à « Speed »), pour ainsi dire ça n’arrête pas ! Le spectateur est propulsé dans un tourbillon d’enchainements de situations toutes plus périlleuses les unes que les autres, rendues crédibles par une application dans la mise en scène et un jeu d’acteurs soigné voire touchant et attachant…
Dwayne Johnson prouve ici qu’il n’est pas qu’un « Monsieur Biscotos » mais bel et bien doté d’un jeu dramatique et qu’il peut s’avérer expressif et empathique (la scène de l’hélicoptère où il évoque la mort de sa fille est très poignante, le final également), cet acteur rendu dans la peau d’un personnage meurtri par son passé est à la hauteur de la mélancolie qu’il dégage, même avec sa carrure impressionnante…
Alexandra Daddario devient une star planétaire avec « San Andreas », la jeune femme endosse quasiment le rôle clef du film, elle dresse un fil d’Ariane, un fil conducteur de l’intrigue où tout converge vers son personnage…
Emprunté à « 2012 » de Roland Emmerich, la thématique du tremblement de terre et du tsunami se bonifie encore plus dans « San Andreas », plus les années avancent et plus la technique d’effets spéciaux s’avère bluffante…
Conventionnel dans son intrigue (les parents qui doivent sauver leur progéniture coûte que coûte, le danger latent et omniprésent), « San Andreas » réussit la double gageure de faire passer un agréable moment au spectateur tout en le projetant dans un festival de SFX extrêmement bien réalisés, on est pris en haleine du début à la fin du film…
D’une efficience totale et d’un impact très fort (il n’est pas exclu d’avoir la larme à l’œil lors de certaines séquences), « San Andreas » est réellement une grande réussite, un plongeon dans une aventure humaine hors du commun avec un scénario rondement mené et sans faille (hou ! le jeu de mot pourri !)…
Bref, vous l’aurez aisément compris, « San Andreas » c’est quasiment deux heures de bonheur à voir et à revoir sans modération, ce film se hisse au panthéon des meilleurs films catastrophes américains toutes périodes confondues…

Note : 9/10







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