mercredi 11 janvier 2017

Le village maudit de Victor Vicas, 1977

LE VILLAGE MAUDIT
de Victor Vicas
1977
France
Episode de la série  des Brigades du Tigre
Avec Jean-Claude Bouillon, Pierre Maguelon, Jean-Paul Tribout,, François Maistre, Claude Desailly
55 minutes
Synopsis :
Un petit village d’Auvergne, au début du vingtième siècle…
Les habitants sont terrorisés par un sorcier appelé Maudrus, qui vit dans la montagne ; un jour, des hommes décident de le brûler sur un bûcher et l’enlèvent…
Le prêtre et l’instituteur du village empêchent le drame in extremis, mais les habitants décident de partir, emmenant leurs affaires, les bêtes succombant à une épidémie et l’eau ne coulant plus des pompes…
Dépêché par Faivre, Terrasson débarque dans la petite bourgade et mène l’enquête…
Il est logé chez la femme de l’instituteur, dont on a perdu la trace…
Irène de Castro, une notable, aide Terrasson dans ses démarches…
Une nuit, les cloches de l’église se mettent à sonner toutes seules…
Alors qu’il souhaite retrouver la trace de Maudrus, Terrasson est enlevé et frappé par deux hommes !
Mon avis :
Avec « Le vampire des Karpates » et « Les fantômes de Noël », « Le village maudit » fait partie des épisodes des Brigades qui lorgnent vers le fantastique, autant dire que l’on se régale avec cette histoire d’exorcisme, de malédiction et de gri gris, l’histoire nous tient en haleine et certains passages sont clairement flippants (les cloches de l’église, moment terrifiant !), l’atmosphère de mystère est prégnante tout le long de cet épisode, et la musique y joue un rôle prépondérant, rappelant celle des productions fantastiques gothiques italiennes des années soixante…
Ici le personnage principal c’est Terrasson et la bonhommie du solide Pierre Maguelon sert de levier à l’histoire, son charisme inoxydable jouant en sa faveur et le rendant tout à fait crédible…
L’ignoble De Castro a élaboré un plan parfaitement huilé et l’explication finale est un modèle de machiavélisme et d’inventivité vicieuse ; la phrase « Si tu avais eu autant d’appétit que nous, on serait là, à leurs places » est parfaitement bien vue et colle à l’issue de cette intrigue, pour le moins bluffante et surprenante…
Je ne vois pas ce qu’il y a à redire sur cet épisode, tout y est d’une netteté scénaristique impeccable et fidèle à la rigueur de la série, il y a de l’action, des scènes de savate (la bagarre avec Valentin) et les personnages sont tous très attachants (Claude Desailly, scénariste de la série, s’est fait plaisir et s’est lâché en interprétant Maudrus)…
Bref, encore une fois c’est que du bonheur et cela démontre bien l’efficacité des vieilles séries, qui prenaient le temps de s’appliquer et qui respectaient le téléspectateur sans produire d’histoires stériles ou débiles, comme souvent de nos jours…

Note : 10/10




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