vendredi 8 juin 2018

Merveilleuse Angélique de Bernard Borderie, 1965


MERVEILLEUSE ANGELIQUE
de Bernard Borderie
1965
France/Italie/Allemagne
avec Michèle Mercier, Jean Rochefort, Giuliano Gemma, Jean-Louis Trintignant, Rosalba Neri, Noël Roquevert, Claude Giraud, Jacques Toja
Fresque historique/Aventures
100 minutes
d’après le roman d’Anne et Serge Golon
Musique de Michel Magne
Blu ray édité chez studiocanal
Synopsis :
France, du temps du royaume de Louis XIV…
Après que son amour Geoffrey de Peyrac ait été brûlé en place de Grève, Angélique Sancé de Monteloup a trouvé refuge auprès de Calembredaine alias Nicolas, son ami de jeunesse, au sein de la cour des miracles ; Angélique provoque la jalousie de la Polak, une prostituée brune, qui veut la faire passer pour responsable de l’acharnement de la police, notamment François Desgrez, un policier zélé, car Angélique a réussi à amadouer Sorbonne, le chien de Desgrez lors d’une altercation…
Lors d’une course poursuite, Nicolas Merlot alias Calembredaine, est malheureusement abattu par les tirs des spadassins ; désemparée, Angélique fait la connaissance d’un chansonnier, Claude, surnommé le poète crotté, qui rédige des pamphlets sur la haute autorité du roy et qui est recherché pour son côté subversif, des deux jeunes gens naitra une passion éphémère puisque Claude sera finalement pendu…
Angélique souhaite retrouver un autre de ses amours, son cousin, Philippe de Plessis Bellière, la jeune femme décide d’investir dans une auberge, le Coq hardi, et rénove la bâtisse, elle peut ainsi y accueillir de riches clients, parallèlement, Angélique se lance dans le négoce du chocolat, elle fera fortune…
Lors d’une danse dans le château du roy, Angélique lance verbalement une accusation contre Fouquet qui avait comploté contre Louis XIV, comme vu lors du précédent épisode, ce dernier sera arrêté ; Plessis Bellière fait un marché avec Angélique, elle lui donne la cassette avec la fiole du poison et il accepte de l’épouser…
Angélique accepte, elle est devenue la femme de Philippe de Plessis Bellière, mais le roi Louis XIV lui-même semble l’avoir reconnue comme Angélique de Peyrac et fait quasiment le lien avec Geoffrey de Peyrac…
Mon avis :
Deuxième segment de la saga des « Angélique », ce « Merveilleuse Angélique » est vraiment intéressant à plus d’un titre, Joffrey de Peyrac n’y apparaît pas et on a un guest de taille : Jean-Louis Trintignant, illustre acteur, dans un rôle de poète bohème qui s’immisce dans l’intrigue pour finalement captiver Angélique par sa présence et nouer une relation intime avec elle ; c’est aussi la fin du personnage de Nicolas alias Calambredaine joué par Giuliano Gemma qui meurt sous les balles de policiers lors d’une poursuite…
Suite directe du précédent titré « Angélique, Marquise des anges », « Merveilleuse Angélique » possède toujours et autant la même tonicité et le même pouvoir d’attraction que son prédécesseur et le spectateur cinéphile aura autant de plaisir à le visionner ; certaines séquences sont cultes (Noël Roquevert et son auberge « Le coq hardi », saccagée et incendiée, de bien belles scènes nocturnes et aussi et surtout des plans tournés au château de Versailles avec des dizaines de figurants, tous en costumes bien sûr !)…
La musique de Michel Magne est toujours aussi magnifique et le déroulé scénaristique du film rend bien honneur au roman d’Anne et Serge Golon, avec des moyens financiers très conséquents, comme à l’accoutumée…
On a un rebondissement de taille avec l’histoire du vitriol et de la cassette puisque ce qui était suggéré dans le premier opus portera ses fruits et trouvera un dénouement dans ce deuxième segment avec l’arrestation de Fouquet…
Sans être le meilleur de la saga (on lui préfèrera « Angélique et le roy » et « Angélique et le sultan »), « Merveilleuse Angélique » demeure cependant un bon moment de cinéma d’aventures, digne héritier du premier et riche en nouveaux personnages et en surprises ça et là…
Il va servir de liaison entre le premier et le troisième et nous permettra de nous immerger dans le charme de cette saga unique en son genre, qui, encore de nos jours, s’avère attractive et fascinante…
Une fois qu’on est plongé dans les « Angélique » il est difficile de ne pas être captivé, encore une fois, « Angélique » est un monument de cinéma populaire et rend honneur aux films d’aventures et de cape d’épée de façon prodigieuse, avec le côté film d’amour incomparable…
A voir sans modération !
Note : 9/10










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