dimanche 24 juin 2018

Dirty dancing d'Emile Ardolino, 1987


DIRTY DANCING
d’Emile Ardolino
1987
Etats-Unis
avec Patrick Swayze, Jennifer Grey, Cynthia Rhodes, Jerry Orbach, Kelly Bishop
Chronique de mœurs/film d’amour
100 minutes
Synopsis :
Etats-Unis, Virginie et Caroline du Nord, en région montagneuse, 1963…
Frédérique Houseman dit Bébé, une jeune fille de seize ans issue d’une famille aisée, part avec son père Jake, médecin de profession, Marjorie Houseman, sa mère et sa sœur dans un luxueux village de vacances dirigé par Monsieur Kellerman…
Baby s’ennuie et cherche à trouver l’amour ; un soir elle découvre un lieu où se pratique une danse, le « dirty dancing » ; tous les animateurs du club s’y entrainent avec de jolies filles,  Baby est subjuguée par cette danse et flashe immédiatement sur Johnny Castle, un des professeurs de danse, baraqué et beau gosse…
Baby essaie de se rapprocher de Johnny et veut absolument que ce dernier lui enseigne cette danse ; Penny Johnson, une amie de Johnny, manque de décéder suite à un avortement sauvage où elle déclenche une hémorragie ; heureusement Jake, le père de Baby, parvient à la sauver (il croit que c’est Johnny qui l’a mise enceinte et abandonnée !)…
Finalement, Johnny emmène Baby en villégiature en forêt et lui enseigne l’équilibre et les mouvements de danse, un amour fou va naitre entre les deux jeunes gens…
Johnny se bagarre avec le fils Kellerman après que celui-ci l’ait insulté ; lorsque Johnny vient chercher Baby, il est sèchement rembarré par Jake…
Finalement, Johnny apprend son licenciement et se voit contraint de quitter le centre de vacances, au grand désespoir de Baby…
C’est alors que Johnny revient lors du gala de clôture de vacances, tout va s’arranger et il sera pardonné, Jake ayant compris que l’homme qui avait mis enceinte Penny Johnson n’était pas Johnny !
Le gala se termine avec la fameuse danse « dirty dancing » entre Baby et Johnny  et les jeunes gens sont ovationnés…
Mon avis :
Avec « Dirty dancing », on est exactement dans le film américain populaire typique des années quatre-vingts, on n’a pas trop besoin de réfléchir, les codes du film de loisirs sont respectés et on a juste à se laisser porter par l’histoire, on ne voit pas le temps passer et le film est très agréable à suivre…
Des personnages sympathiques et familiers que l’on pense avoir rencontrés dans la réalité des dizaines de fois lors de nos vacances, la chorégraphie des danses est appliquée et crédible et le duo Jennifer Grey/Patrick Swayze nous fait rêver instantanément, même si, chose incroyable et difficilement concevable, ils ne pouvaient pas s’encadrer lors du tournage !
Certains dialogues au début du film sont, par contre, très déplacés et à la limite de l’insultant (lorsque Jake, le père, à la fin du repas dit au serveur : »les restes, mettez dans un colis et envoyez les chez les Biafrés ! »), on croit rêver !
De plus, il y a pas mal d’anachronismes dans « Dirty dancing », on a en fond sonore une musique typée à fond années quatre-vingts, sauf qu’on est censés être en 1963 !
Patrick Swayze possède déjà un énorme charisme alors qu’au contraire, Jennifer Grey n’est franchement pas très expressive, elle fait jeune et peut être y aurait-on gagné de mettre une comédienne plus expérimentée à sa place, même si ça passe quand même relativement…
Dans l’ensemble, on a aussi de très belles séquences filmées en forêt (les paysages sont magnifiques), l’intrigue se suit avec attention du début à la fin, aucun relâchement n’est à déplorer et le final en apothéose est très réussi, tout finit par s’arranger pour le plus grand bonheur des protagonistes tout comme pour celui du spectateur, ça fait un bien fou, et même si « Dirty dancing » est loin d’être un super chef d’œuvre, l’aura déployée est largement suffisante pour nous combler !
On aurait tort de bouder notre plaisir et c’est également l’occasion de revoir Patrick Swayze, très bon acteur, parti trop tôt ; après le visionnage de « Dirty dancing » on a des chansons en souvenir plein la tête, notamment le superbe « She’s like the wind », LE slow qui tue, composé et chanté par Swayze lui-même, on a que du bon avec « Dirty dancing » et il nous tarde de le revoir, c’est du cinéma divertissant, qui sonne juste et qui déploie un pouvoir d’attraction instantané sans avoir vieilli d’un pouce…
Un film faisant plaisir à voir, à consommer sans à priori et qui fut un énorme succès, totalement mérité ; « Dirty dancing » est sincère, engageant et attachant…
Une édition blu ray doit voir le jour en septembre 2018 en France, c’est l’occasion pour découvrir ou redécouvrir ce petit bijou du cinéma américain, acidulé, gentil et extrêmement sympathique…
« Dirty dancing » est un bain de jouvence qui fait oublier les soucis du quotidien, un vrai anti-dépresseur à prescrire en cas de coup de blues passager…
On ne s’en lasse pas !
Note : 8/10














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