samedi 12 mars 2016

NICO d'Andrew Davis, 1988

NICO
d’Andrew Davis
1988
Etats-Unis/Hong Kong
aka Above the law
avec Steven Seagal, Pam Grier, Henry Silva, Sharon Stone, Michael Rooker, Daniel Faraldo, Ron Dean, Joe Greco
99 minutes
Polar yakayo
Synopsis :
En pleine guerre du Vietnam, Nico Toscani, un fervent amateur de karaté et d’arts martiaux qui a fait ses classes au Japon, désapprouve les méthodes peu orthodoxes de son ennemi juré Kurt Zagon, ce dernier appliquant la torture pour faire parler un prisonnier…
Chicago, 1988, Nico est un ancien membre de la CIA qui officie désormais comme policier, il vit avec sa femme, Sara, et le couple vient juste d’avoir un bébé…
Sa nièce est entrainée par un jeune dealer, ni une ni deux, Nico la tire de là lors d’une passe d’armes musclée…
Delores Jackson, la procureure et collègue/amie de Nico, tente de le dissuader de tremper dans des coups fourrés qui mettent un foutoir pas possible dans la ville à chacune de ses interventions…
Nico essaie de coincer de dangereux trafiquants mais ces derniers sont « couverts » par des autorités véreuses, et derrière tout ce trafic se cache… Kurt Zagon !
Lorsque le père Joseph Gennaro décède dans un attentat à la bombe, Nico pète complètement les plombs, appuyé par Delores il fait une descente chez les présumés trafiquants !
Remontant la piste jusqu’à Zagon, il comprend qu’un attentat est en train de se commettre sur un député qui assiste à un congrès…
Mon avis :
Premier film de Steven Seagal dont il est également coscénariste et producteur, « Nico » est considéré comme son meilleur film, du moins il traite une histoire policière à la trame classique mais rigoureuse, les personnages (Pam Grier en tête) se révèlent attachants et l’action ne faiblit jamais, s’articulant sur des combats, des fusillades et même des attentats à la bombe réalistes et très efficaces…
Seagal use et abuse de sa force et de son agilité au combat de rue, distribuant les torgnoles et les bourre pifs avec un entrain jubilatoire qui fait mouche à chaque fois, ne s’encombrant pas de la quelconque expressivité et débitant des vannes en dessous de la ceinture, parfois incongrues (quand on est bourrin on l’est jusqu’au bout !)…
Il se dégage une sympathie immédiate pour ce personnage incarné par Seagal et l’on prend un réel plaisir à suivre ce métrage rondement orchestré avec aussi une gueule de salopard (Henry Silva, un habitué de ce genre de rôle) qui aide bien à faire détester le « méchant », adepte des tortures avec picouzes au Penthotal et autres joyeusetés…
Gravitant avec une présence charismatique dans tout ce microcosme propre aux actioners des années quatre vingts, Steven Seagal a pu asseoir sa réputation avec ce dépucelage filmique et s’inscrit directement dans le palmarès des yakayo, à l’instar de Chuck Norris ou Jean Claude Van Damme, c’est « Nico » qui va propulser sa carrière !
D’une forme olympique, Seagal assure également l’ensemble de ses cascades avec notamment une course poursuite sur le toit d’une voiture ou sur un train (comme Belmondo dans « Peur sur la ville »), l’ensemble est très plaisant à suivre et le final résume bien où réside le principal intérêt du film : montrer que la police américaine finit toujours par triompher face aux gangsters…
Petit film à visionner pendant le weekend ou avec ses potes pour une soirée bières/pizza…

Note : 8/10





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