lundi 4 avril 2016

Aliens, le retour de James Cameron, 1986

ALIENS, LE RETOUR
de James Cameron
1986
Etats-Unis
avec Sigourney Weaver, Carrie Henn, Michael Biehn, Lance Henriksen, Bill Paxton, Jenette Goldstein, Paul Reiser
Science- fiction
137 minutes
Oscars du meilleur montage et des meilleurs effets visuels
Budget : 18 500 000 dollars
Box- office mondial : 131 000 000 dollars environs
Musique de James Horner
Synopsis :
2179, après cinquante- sept années de dérive dans l’espace, Ellen Ripley, l’unique rescapée (avec son chat) du carnage qui avait eu lieu sur le Nostromo, est récupérée par un vaisseau spatial de l’armée américaine…
Burke, un agent scientifique, lui propose de collaborer avec les Marines dirigés par le caporal Dwayne Hicks, comprenant des soldats aguerris comme Apone, Hudson, Vasquez et l’androïde Bishop…
L’expérience de Ripley, qui a approché des xénomorphes, pourrait être mis à profit puisqu’on est sans la moindre nouvelle des colons de la planète LV 4-26 depuis plusieurs semaines…
Les soldats supposent que la colonie a été attaquée par des aliens…
Arrivés sur place, les soldats vont devoir lutter sans merci, surtout que Burke souhaite repartir sur Terre avec un des spécimens aliens…
Très vite, l’expédition tourne au carnage !
Mon avis :
Second segment de la saga des « Alien », cet « Aliens, le retour » est peut- être le plus réussi, il s’empare des codes instaurés par le premier et y rajoute des tas d’ingrédients correspondants aux films de guerre d’Hollywood, dans une ambiance de folie furieuse ponctuée de déchainements qui s’aménagent très bien avec l’esprit de son prédécesseur…
Cameron n’y va pas par quatre chemins et, fort de son succès avec « Terminator » tourné deux ans avant, parvient à créer un film de guerre dans l’espace, servi par des moyens financiers colossaux…
Les personnages sont tous à leur place, s’imbriquant dans un scénario sans failles, qui privilégie beaucoup la dynamique et l’action burnée, teintée de passages gore amplifiant le côté claustrophobe de l’endroit où se sont empêtrés ces soldats blagueurs et trop surs d’eux…
Ripley apporte au personnage de Rebecca (Newt) un aspect maternel et la fillette donne une dimension fragile et forte en même temps au film face à tous ces aliens qui déferlent comme des tsunamis et qui semblent demeurer invincibles…
Le film est vraiment très spectaculaire et l’on est immergé dans l’histoire du début à l’issue, c’est un pur plaisir de visionner « Aliens, le retour », aucun détail n’échappe au spectateur grâce à une efficacité imparable dans la mise en scène de James Cameron…
Il est parvenu à dépasser et à surpasser l’original grâce à des techniques malines dont seul lui a le secret, il rend les soldats et tous les protagonistes identifiables et à la sympathie acquise vis-à-vis du spectateur et pourtant, ce n’est pas du Shakespeare, mais tout fonctionne à merveille, aucune faute de goût n’est à déplorer !
Lors du départ sur le vaisseau qui va partir sur la colonie, on assiste à une leçon de cinéma, la technique utilisée par Cameron est que la caméra suit les mouvements des soldats jusqu’à l’embarquement, c’est tout bonnement sensationnel, c’est comme si le spectateur partait avec eux !
Cameron nous offre une GUERRE des étoiles, moins un film de science- fiction qu’un film de guerre, c’est un « Apocalypse now » mixé avec des aliens, dès l’arrivée sur LV 4-26, c’est l’apocalypse et l’efficience règne en maitresse, il faut combatte pour survivre et dès lors c’est chacun pour soi !
Le personnage de Burke en immonde salopard symbolise le côté vénal de la guerre et les antagonismes entre lui et Ripley le rendent aussi dangereux que les aliens eux- mêmes…
Le combat final, voulu jusqu’au-boutiste par Cameron (c’est récurrent dans ses films, on retrouve le même parallèle dans la fin de « Terminator »), est monstrueux et personne ne s’y attend, c’est une leçon de mise en scène et une relance scénaristique qui fera date dans l’histoire du film de science-fiction…
Après déjà trois décennies, « Aliens, le retour » n’a rien perdu de sa vigueur et de l’impact qu’il déploie sur le spectateur, il s’est révélé en classique du genre et même si les SFX des vaisseaux peuvent paraître datés de nos jours, son efficacité est demeurée intacte…
Une raclée totale !

Note : 10/10






1 commentaire:

  1. Un site intéressant pour regarder des films https://film4k.stream/ Toujours ici, je regarde tous les nouveaux produits en qualité et pour le reste, tout est super là-bas, je vais vous dire

    RépondreSupprimer