dimanche 10 avril 2016

En quarantaine de John Erick Dowdle, 2008

EN QUARANTAINE
de John Erick Dowdle
2008
Etats-Unis
avec Jennifer Carpenter, Jay Hernandez, Columbus Short, Jonhathon Schaech, Steve Harris (rien à voir avec le bassiste d’Iron Maiden !)
aka Quarantine
Remake culte/Horreur
89 minutes
Synopsis :
Quartier de Hayley, Los Angeles, 2007…
Angela Vidal est une très belle jeune femme, elle est journaliste, assistée de son caméraman Scott Percival, elle doit effectuer un reportage sur une caserne de sapeurs- pompiers, une des plus grandes de la ville…
Elle sympathise vite avec les soldats du feu et se plie à des blagues potaches avec eux…
Lorsqu’ils interceptent un message d’alerte, les pompiers foncent vers un immeuble d’un quartier de la ville, Angela et Scott sont avec eux !, ils trouvent les locataires du bâtiment, hagards et sortis de leur sommeil !
Madame Espinoza, une vieille dame, pousse des hurlements du dernier étage…
Les pompiers essaient de la calmer lorsque celle-ci égorge l’un d’eux en le mordant violemment…
C’est le début d’un long cauchemar, d’autant que toutes les portes de sorties de l’immeuble sont bouclées !
Tous les habitants sont mis en quarantaine, un cas de rage virale a été détecté !
Angela, Scott et tous les autres parviendront-ils à échapper à la mort ?
Mon avis :
Remake du film culte ibérique « REC » et en reprenant exactement la même trame scénaristique, « En quarantaine » s’approprie l’histoire de son prédécesseur mais, à la sauce hollywoodienne, il bonifie l’idée de départ par un rythme soutenu et alerte et des comédiens convaincants et surtout, « En quarantaine » instaure une terreur supplémentaire par des passages gore, bien plus que dans « REC » !
Là, ça charcle, ça y va à la trépanation à la perceuse, aux flots de baves et aux jets d’hémoglobine, le film ne s’embarrasse pas de considérations anecdotiques mais tranche vivement dans le lard, c’est une version surboostée de « REC »…
La belle Jennifer Carpenter (l’actrice qui joue la sœur de « Dexter » dans la série éponyme) reprend le flambeau après Manuela Velasco, elle s’en sort honorablement…
Les séquences du film ne sont pas redondantes et chacune d’entre elles permet de se placer dans la continuité du scénario qui va crescendo dans l’horreur…
Found footage filmé en « live », le spectateur n’a pas une minute de répit et l’enchainement  est réaliste (Scott pose la caméra au sol lors des attaques dans les escaliers, puis la reprend), pas de peau de renard en perspective car les mouvements filmiques sont bel et bien lisibles et pas trop désordonnés…
Même en ayant vu au préalable « REC », on prend tout de même grand plaisir à visionner « En quarantaine », on sait forcément tout ce qui va se passer, mais ça reste un bon moment de film d’horreur, à imbriquer au même niveau que son homologue espagnol…
Et surtout le générique final fait d’une musique sourde et atmosphérique (un peu à la Blair witch ou à la fin de « Massacre à la tronçonneuse » de 1974) est cent fois plus convaincant que la musique djeunz de « REC » qui désamorçait complètement l’effet de surprise !
« En quarantaine » est loin d’être un film inutile, il apporte une relecture, un supplément stylistique à « REC » et ce n’est déjà pas si mal, tous les fans de terreur cinématographique et de gore craspec y trouveront aisément leur compte et même les moins connaisseurs de ce genre ne seront pas floués dans ce film populaire qui trouve toujours son public…
A découvrir pour tous les frileux qui en ont entendu du mal, ne vous laissez pas manipuler par ce qui a été dit, laissez- vous aller et transporter car le plaisir est réellement au rendez-vous avec « En quarantaine » !

Note : 9/10





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