mercredi 2 août 2017

L'HOMME PUMA d'Alberto de Martino, 1980

L’HOMME PUMA
d’Alberto de Martino
1980
Italie
avec Donald Pleasence, Sydne Rome, Walter George Alton, Miguel Angel Fuentes, Silvano Tranquilli
Nanar film de super héros
100 minutes
Inédit en DVD
Synopsis :
Londres et sa province, Grande-Bretagne, début des années quatre-vingts…
Tony Farms, un employé municipal qui travaille comme contremaitre dans un musée archéologique, est désigné par Kobras, un vieil homme illuminé, comme étant le descendant de la dynastie des hommes pumas, sorte de super héros aux pouvoirs fantastiques et pouvant également voler dans les airs mais… Tony ne le sait pas encore !
Kobras mandate un homme au physique amazonien, Vadinho, pour retrouver la trace de Tony car c’est le pouvoir unique qu’il possède qui pourra mettre à desseins ce que convoite Kobras…
Jane Dobson, la fille d’un riche diplomate, tombe éperdument amoureuse de Tony mais Kobras envoie des hommes pour capturer Tony…
Vadinho parvient enfin à approcher Tony et lui explique ses super pouvoirs en lui demandant de mettre une ceinture autour de sa taille, c’est cet objet magique qui pourra le faire voler dans les airs !
Tony comprend tout et va se servir des pouvoirs qui lui sont alloués pour contrecarrer les plans de Kobras…
C’est alors que Jane est kidnappée et envoutée par Kobras, elle va lui servir pour attirer Tony dans un piège !
Mon avis :
Aux antécédents plus qu’honorables (« L’antéchrist » notamment ou même « Holocauste 2000 » avec Kirk Douglas), Alberto de Martino a littéralement pété un câble avec la réalisation de cet improbable « Homme puma », on se demande encore ce qui lui est passé par la tête…
Tout est fauché et ridicule dans ce film, que dis- je ce nanar autant ubuesque que délirant ; De Martino a sans doute voulu surfer sur la vague des « Superman » et bien c’est raté !
Avec une musique tordante au synthé qui fait passer David Guetta pour Jordan Rudess, des décors et des intérieurs très laids et un Donald Pleasence qui tire une tronche de trois mètres cinquante, en combinaison noire cuir SM tout le long du film, mais que s’est-il passé pour obtenir autant de crétinerie ?
Sydne Rome est également la reine des cruches et le film se suit à la va comme je te pousse avec des escapades dans les airs truquées par rajout d’image sur image, il faut le voir pour le croire !
Le pitch du film est, en lui-même, brouillon et non avenu et on ne comprend toujours pas ce à quoi l’homme puma est destiné, face aux méchants, le fait qu’il doive sauver l’humanité est abscons dans le film (aucune menace précise !)…
L’histoire d’amour est, elle aussi, particulièrement nunuche et l’homme puma n’a ni envergure ni charisme, bref « L’homme puma » est le summum en matière de nanar et c’est là bien son seul intérêt pour le visionner !
D’une naïveté  incroyable, « L’homme puma » s’est bonifié avec le temps et fait figure de film culte depuis la récente démocratisation des nanars pour l’ensemble des cinéphiles…
Bourré de charme, « L’homme puma » est totalement décalé avec ce que nous avons l’habitude de voir et reste unique en son genre, l’un des films les plus à l’ouest du septième art avec « White fire »/ »Vivre pour survivre »…
Il est évident que pour tout fanatique de nanars, « L’homme puma » est un film à visionner impérativement !
Note : 8/10






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