lundi 16 mai 2016

PANDORUM de Christian Alvart, 2009

PANDORUM
de Christian Alvart
2009
Allemagne/Etats unis
Avec Dennis Quaid, Ben Foster, Antje Traue, Norman Reedus, Cam Gigandet
Science- fiction
108 minutes
Budget : 33 000 000 dollars
Recettes mondiales : 20 635 000 dollars
Edité en blu ray chez M6 vidéo
Synopsis :
Vingt deuxième siècle, aux confins de la galaxie…
Le lieutenant Payton et le caporal Bower se retrouvent sur le vaisseau spatial Elysium après avoir subi pendant 123 années un « hyper sommeil » forcé, l’Elysium transportait plusieurs milliers d’occupants partis de la Terre suite à une surpopulation ayant entrainé le chaos…
Payton se rend compte qu’il faut activer un réacteur pour contrôler le vaisseau, il guide Bower à distance afin d’accéder à la salle des machines, l’Elysium étant gigantesque et comportant plusieurs niveaux…
De fil en aiguille, le caporal Bower est attaqué par Nadia, une des survivantes, elle lui explique que des mutants cannibales ont envahi les parties du vaisseau…
Les deux personnes comprennent que la destination initiale de l’Elysium est la planète Tanis, une des seules planètes ayant la même caractéristique que la Terre et pouvant accueillir les réfugiés partis du système terrestre…
Alors que Nadia et Bower retrouvent deux autres membres de l’équipage, ils sont pris dans une attaque des mutants, et, pour ne rien arranger, Payton s’avère à double face et les trahit, ses desseins étaient autres que ceux qu’il avait évoqués à Bower…
Un combat s’engage dès lors et une révélation finale époustouflante clôturera ce long cauchemar !
Mon avis :
Coproduction américaine et allemande (le film a été tourné en studios à Berlin), « Pandorum » est un métrage qui bénéficie de moyens colossaux, il s’agit d’un huis clos spatial avec peu de protagonistes qui doivent survivre dans un labyrinthe de couloirs et de conduits remplis de tuyaux, les décors ont été conçus par le même technicien que pour « Aliens, le retour », sorti une vingtaine d’années plus tôt…
Le résultat est à la hauteur des espérances fixées par le réalisateur, un rythme qui ne faillit pas, une ambiance sans cesse tendue et une claustrophobie atmosphérique prégnante amplifiée par la présence des mutants cannibales qui peuplent le vaisseau (héritiers de « The descent », avec un côté « Ghosts of Mars »)…
Honnête dans sa conception, « Pandorum » fonctionne par ricochets, chaque plan en amenant un autre encore plus stupéfiant jusqu’à un dénouement sidérant (la meilleure partie du film, selon moi)…
On est en pleine science- fiction teintée d’horreur, la franchise de la réalisation et la qualité de l’interprétation contribuent aisément à donner un intérêt à « Pandorum », avec la dose de folie pure qu’il fallait pour agrémenter le métrage…
Des trucages colossaux et des moyens modernes donnent à « Pandorum » une coloration SF proche des plus grandes productions du genre et le côté assez bande dessinée séduira les geeks…
L’originalité du scénario tient notamment dans ce terme « pandorum » en fait une pathologie due à un hyper sommeil, qui rend ses victimes schizophrènes et dangereuses, et qui peut faire des ravages en milieu clos (en l’occurrence le vaisseau « Elysium »), cette trouvaille servira de tremplin et de levier à l’histoire pour créer très vite un climat étouffant, à la fois pour le spectateur comme pour les protagonistes…
Le film n’a pas rencontré le succès escompté et s’est avéré déficitaire pour les producteurs, ce qui est fort dommage, car il possède nombre de qualités et a été conçu avec sérieux et honnêteté…
Quoiqu’il en soit, je vous recommande « Pandorum » si vous avez apprécié la saga des « Alien » ou les métrages de SF contemporains comme « Event horizon », l’intrigue a de quoi satisfaire les aficionados friands de fantastique intersidéral et même les spectateurs lambda amateurs de sensations fortes seront comblés !
A visionner absolument…

Note : 8.5/10






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