mercredi 17 mai 2017

GOLDFINGER de Guy Hamilton, 1964

GOLDFINGER
de Guy Hamilton
1964
Grande Bretagne
avec Sean Conney, Gert Frobe, Honor Blackman, Shirley Eaton, Harold Sakata
Espionnage/action
Collection James Bond
110 minutes
Synopsis :
Mexique, années soixante…
James Bond fait exploser le repaire d’un baron de la drogue ; de retour à Miami, il est mandaté pour surveiller un certain Goldfinger, soupçonné de trafiquer de l’or ; il rencontre une superbe femme, Jill Masterson, dans la chambre de l’hôtel où séjourne Goldfinger, Bond est frappé à la nuque, lorsqu’il se réveille il trouve le corps de Jill morte, peinte entièrement avec de la laque dorée !
Pour percer ce mystère, Bond fait une partie de golf avec Goldfinger ; Pussy Galore, une des femmes de Goldfinger, joue un double jeu de séduction vis-à-vis de James Bond, et Goldfinger s’en rend compte ; Auric Goldfinger a un homme de main très redoutable, Oddjob, ce dernier peut tuer n’importe qui d’un lancer avec son chapeau…
Finalement, Bond est capturé par Goldfinger, qui manque de le tuer avec un rayon laser qu’il a concocté, Bond s’en sort in extremis en bluffant…
Goldfinger « convoque » tous les trafiquants des Etats-Unis pour leur expliquer ce qu’il souhaite faire, cela s’appelle l’objectif « grand chelem », une attaque sur la base militaire de Fort Knox…
Par le biais d’un gaz qui neutraliserait les soldats et la population, Goldfinger déroberait des dizaines de tonnes d’or !
Bond, parvenu à s’échapper, se cache sous le sol du repaire de Goldfinger et a tout entendu !
Il reste quelques heures à 007 pour empêcher ce vol, qui risquerait de déclencher des dommages irréversibles !
Goldfinger a sous ses ordres une dizaine de femmes aviatrices ; il leur ordonne de survoler Fort Knox et de lâcher le gaz !
Mon avis :
Troisième opus des James Bond, initiés deux ans auparavant avec « James Bond contre Dr. No » et « Bons baisers de Russie », les producteurs ont alors compris que le filon des aventures de 007 serait un succès à chaque fois ; ils mettent donc les bouchées doubles et le résultat avec ce « Goldfinger » s’avère plaisant et la prestance avec laquelle Sean Connery tient la barre du célèbre agent secret devient universelle et toujours aussi efficace…
L’érotisation des deux James Bond girls (Pussy Galore et Jill Masterson) est fabuleuse et leur physique sexué à l’extrême donne un touche bienvenue, les deux femmes illuminent l’écran et ce, dès le début, avec le bikini de Jill sur le balcon de l’hôtel…
Le personnage de Goldfinger incarné par l’allemand Gert Frobe, aurait dû être au départ joué par Orson Welles mais le cachet qu’il demandait était trop important ; dans ce rôle du « méchant », Frobe apporte charisme et son physique colossal renforce la crédibilité sur le fait qu’il soit puissant, mais ce n’est pas cela qui arrêtera notre James Bond, toujours très à l’aise et impossible à piéger…
La finalité des desseins malfaisants de Goldfinger est pour le moins très originale (voler des dizaines de tonnes d’or) et le film multiplie les scènes d’action, notamment dans une dernière demie- heure au timing particulièrement élaboré (l’attaque de Fort Knox), tout est réglé au millimètre et Guy Hamilton fait preuve d’une exemplarité dans le découpage des séquences digne des plus grandes productions d’Hollywood…
Le passage du rayon laser fait froid dans le dos et 007 a eu chaud, le film se suit avec un grand plaisir et les séquences nocturnes sont habilement réalisées, dès le début, ça va très vite avec l’explosion du repaire du trafiquant mexicain et, à noter, une vue aérienne en continue de l’hôtel et de la piscine avec un plongeon enchainé sur le plan suivant (une grande modernité technique pour un film qui date de 1964 !)…
« Goldfinger » est un des plus célèbres James Bond et s’érige en tant que classique, multidiffusé à la télévision, il attire toujours autant de spectateurs qui ne peuvent être déçus, le spectacle est d’une grande qualité et on ne peut résister au charisme de Sean Connery qui se met en exergue grâce à un scénario appliqué et déjà très moderne pour l’époque…
Le blu ray du coffret bénéficie d’une très belle qualité d’image et les une heure cinquante passent comme une lettre à la Poste, que demander de plus ?
Un régal absolu…

Note : 9/10





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