jeudi 17 mars 2011

A Serbian Film, l'un des films les plus extrêmes du monde !

A SERBIAN FILM

2008

Un ex acteur de films X hardcore se voit proposer un contrat mirobolant par des mafioso (mais ça il ne le sait pas encore !) pour tourner de nouveau.
Le bougre accepte afin d’empocher une grosse somme d’argent pour la vie de sa famille afin de rendre cette dernière plus agréable au quotidien…
Mais il ne se doute nullement de ce qui l’attend…
Un cauchemar va commencer sans la moindre issue sinon la dépravation et la mort…


Nous sommes en présence du film le plus extrême de tous les temps !
Oubliez « Maniac », « Massacre à la Tronçonneuse » ou même « Irréversible », « A serbian film » les dégomme aisément dans l’horreur et dans l’ultime !

Une mécanique de terreur bien huilée, du sexe déviant et parfois axé sur la pédophilie en font un sommet de la barbarie, explosant les conventions et explorant de nouvelles contrées dans l’innommable cinéphilique.

Parfaitement réalisé et documenté sur l’histoire de la Serbie et de son peuple (notamment après la « purification ethnique » du début des années 90), A serbian Film y met les coudées franches dans l’abject et le vomitif, sans aucun parti-pris pour qui que ce soit et viole la rétine du spectateur, mis devant le fait accompli de séquences à gerber tellement elles sont malsaines !

Des saynètes oniriques agrémentent un métrage déjà bien ravagé, à l’image des décalitres de Jack Daniel’s ingurgités par le « héros » le tout miellé aux amphétamines et au Viagra, afin de décupler son appétit sexuel hors normes, le rendant aveugle devant ses partenaires, prêt à tout pour assouvir sa soif libidineuse sous des assauts bestiaux, proprement dignes du pire jambonnage !

L’issue funeste est cauchemardesque et provoque le malheur, la désolation et le dégoût.
Sur un ton moderne et déjanté, servie par une bande son assourdissante, le réalisateur peut se targuer d’avoir atteint un « nouveau niveau » dans l’extrême…

Il règne une ambiance décadente, obscène au plus haut point et qui offre une vision très dégradante des femmes et de l’aura qu’elles projettent sur les hommes, réduites à des « machines », à des animaux ou des « objets ».

Le regard des hommes évoque une barbarie, digne d’un ogre avide cherchant à exulter sa violence et son insanité, jugulant la moindre once de pitié envers ses congénères ou ses adversaires, mais prenant un plaisir certain et se délectant coupablement  de ses exactions pour le moins répréhensibles…

Un film qui ne ressemble à aucun autre !

Vous êtes prévenus !
A ne pas mettre entre toutes les mains !
6/10

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