SUPERMAN de Richard Donner, 1978

SUPERMAN

de Richard Donner

1978

Etats-Unis/Grande Bretagne

avec Christopher Reeve, Marlon Brando, Trevor Howard, Margot Kidder, Glenn Ford, Gene Hackman, Terence Stamp, Valérie Perrine

Fantastique

144 minutes

Musique de John Williams

Box office mondial : 300 000 000 dollars environ

Synopsis :

Sur la planète Krypton, dans une galaxie éloignée du système stellaire…

Jor-El, un dirigeant de la communauté, est considéré comme un traitre alors qu’il indique que Krypton risque une fin imminente, devant le danger latent qui le met en péril, il envoie son fils Kal-El, un nourrisson qui vient à peine de naitre, sur la Terre à l’aide d’une capsule spatiale sécurisée…

Jonathan et Martha Kent, un vieux couple d’agriculteurs, tombe nez avec nez avec le bébé, Martha, subjuguée, parvient à convaincre Jonathan d’adopter le bébé, ils le nomment Clark…

Du fait de son origine lointaine, Clak est doté d’une force herculéenne et possède des pouvoirs extraordinaires, il court plus vite qu’un train, soulève des camions…

Clark trouve un emploi de journaliste au Daily Planet, très vite, ses énormes capacités font sensation, il défend sa collègue Lois Lane lors d’une agression en stoppant la balle du revolver avec sa main…

Un dangereux personnage, le méchant Lex Luthor, détourne un convoi militaire, et dérobe les codes de missiles, il parvient à faire ouvrir la faille de San Andreas, en Californie…

Nommé « Superman » par les médias, Clark va prendre la situation à bras de corps et sauver des vies, déjouant les pièges de Lex Luthor, ses actes feront de lui une légende, à la fois bienveillante et surhumaine…

Mon avis :

Tourné en dix-neuf mois, « Superman » est tout bonnement la MATRICE des films de super héros, il instaure et bâtit tous les codes qui seront retranscrits plus tard dans ce genre, c’est à la fois un film exceptionnel et précurseur qui, en plus, se suit très facilement et même trente -huit années après sa création, demeure d’une attraction fascinante…

Il y a de nombreux thèmes dans « Superman », la justice, la parentalité, la nation (on voit de nombreuses fois le drapeau américain), la fédération et l’emblème de la force qui PROTEGE toutes les populations et même l’aspect mystique du personnage (quelques personnes l’ont personnifié à Jésus !)…

Quoiqu’il en soit, le spectacle est bel et bien là et l’on ne peut y rester insensible, « Superman » se dotant même d’aspects touchants voire dramatiques (Brando qui tient le bébé dans ses bras –extraordinaire !- , la mort de Glenn Ford –poignante-) et l’empathie se fait instantanément grâce à une intelligence de traitement qui rappelle les grands classiques du cinéma américain…

Le personnage neuneu et gaffeur du journaliste Clark Kent permet de le différencier de celui du héros Superman, ce qui l’identifie vis-à-vis du spectateur en le rendant très vite sympathique…

Malgré des effets spéciaux quelque peu datés, il ne faut pas occulter que « Superman », à sa sortie, produisit un impact foudroyant dans le paysage cinématographique de l’époque, à l’instar de « Star wars », sorti un an auparavant, il fait partie de cette race des premiers blockbusters qui allaient exploser par la suite, ces deux films sont la génèse d’un certain cinéma populaire et furent d’immenses succès…

Bénéficiant d’un rythme soutenu et d’un prologue onirique très original, « Superman » est LE mastodonte du film de super héros, celui par qui tout a débuté et qui a ouvert la voie à des tas d’autres cinéastes, Richard Donner a créé ici la légende et a revigoré Hollywood en produisant une œuvre universelle qui allait révolutionner un style, à la fois fantastique, d’action et d’aventures pures…

Dans « Superman », il y a un peu d’Indiana Jones, un peu de Matrix, un peu de « San Andreas », un peu de « Hulk » mais il y a surtout une candeur, un côté touchant et un aspect bienveillant qui le classent au rang de mythe, au panthéon des métrages épiques…

Deux heures trente de pur bonheur !

Note : 9.5/10